A propos de moi (Chrys) : Mon parcours de dragueur.


Dans mes résolutions pour 2014, je vous avais dit vouloir rendre un peu plus personnel ce site.

J’avais donc commencé à faire une bio plus étoffée, avec plus d’informations sur moi, histoire que ceux qui veulent en savoir plus puissent mieux connaître mon parcours, mes expériences, ma philosophie, etc.

Mais pendant que mon esprit était absorbé dans une envolée lyrique, je me suis dit : « pourquoi ne pas écrire un article entier ».

Après tout, il y a bien des mecs qui racontent leur success story au début de leur livre.

Non pas par narcissisme ou pour entretenir un culte de la personnalité (c’est pas mon truc du tout !), mais parce que je pense que c’est une bonne occasion de briser la glace avec vous (mon audience), sortir légèrement de l’anonymat et apporter un feedback intéressant de mon expérience.

C’est aussi ce qui fait la beauté d’un blog (vs les sites web impersonnels) : cette touche d’humanité en plus !

Si je devais résumer mon parcours dans la séduction, je dirais qu’il a été inattendu.

Je n’ai jamais eu l’ambition de devenir un « PUA » ou un coach en séduction.

À vrai dire, lorsque j’ai démarré la drague, je n’avais pas autant de difficultés avec les femmes que la plupart des hommes qui s’y intéressent.

J’étais plutôt timide, légèrement introverti et bien moins confiant qu’aujourd’hui, mais j’avais déjà eu quelques copines au lycée.

J’ai commencé à aborder en 2006, après avoir emménagé dans une grande ville pour mes études supérieures.

J’étais seul et sans aucune connaissance des conseils traditionnels qu’on trouve un peu partout sur le net (peut-être tant mieux d’ailleurs !)

Et je ne me débrouillais pas si mal…

En 6 mois, j’arrivais à aborder des filles dans certains contextes, comme les gares, la fac ou la bibliothèque (mais jamais dans la rue) avec des approches situationnelles.

J’avais aussi réussi à prendre quelques numéros et adresses MSN (l’ancêtre des réseaux sociaux). Mais ça ne débouchait jamais sur rien…

Frustré de ne pas avoir réussi à trouver une copine, je me suis tourné vers les conseils de drague sur internet, où j’ai découvert plusieurs sites sur le sujet.

  • J’ai beaucoup lu et pris des notes,
  • J’ai contacté des mecs de ma région et d’ailleurs, et j’ai commencé à draguer avec eux,
  • Etc.

Et plusieurs mois plus tard je décrochais mes premiers rendez-vous, puis ma première copine.

Mais comme elle n’était pas tout à fait mon genre et que j’avais tissé un lien d’amitié fort avec certains dragueurs de la communauté, j’ai continué à draguer.

J’ai rencontré encore 3 autres filles :

Seulement : l’une n’était pas mon genre, l’autre devait déménager, et la dernière n’a finalement pas voulu d’une relation avec moi.

Ça s’était également terminé avec ma copine de l’époque.

Moi qui voulais simplement me caser… au bout d’un an, j’avais dragué non-stop !

Une chose plutôt surprenante que j’avais découverte, c’était que pour ces quelques filles que j’avais séduites, ça s’était fait naturellement.

Je n’avais pas, ou presque, utilisé de technique ou suivi de méthode de séduction.

Nous avions simplement eu un bon feeling, puis au bout d’un ou deux rendez-vous, j’avais simplement trouvé le courage de les embrasser.

À chaque fois que j’essayais de suivre les conseils du net à la lettre, au contraire, ça ne marchait pas !

« Manque de pratique », je me disais…

Puis après un peu plus d’un an – et de nombreuses heures de pratiques -, j’ai enfin commencé à rencontrer les premières filles qui me plaisaient.

Là encore, elles étaient davantage intéressées par ma présence, mais j’étais convaincu que c’était grâce à ma répartie, mes lines cocky-funny et ma super méta-frame.

Trop arrogant, réactif, artificiel et « alpha » (ou ce qu’on fait passer comme tel), j’ai dû dégoûter la première rapidement.

La seconde est restée.

Ça a été la première fille qui me plaisait vraiment avec laquelle je suis sorti.

Avant, c’était plutôt des filles qui m’avaient choisi. Ou alors des filles qui ne me plaisaient qui ne me plaisaient pas vraiment.

Après ça, malgré que je n’avais pas vraiment l’objectif de rencontrer d’autres filles, j’ai quand même continué la drague par intermittence.

J’y avais pris goût.

Et malgré avoir rencontré encore quelques filles, de qualité moyenne selon mes critères (6/7), je n’étais pas satisfait de mes résultats !

Je devais aborder beaucoup (plus d’une cinquantaine de filles) pour avoir un résultat concret.

Après plus de 2 ans, j’avais de plus en plus de doute sur la réelle efficacité des techniques de séduction.

Cela nous amène à 2009, une année qui a tout bouleversé…

  • Problèmes familiaux, puis financiers.
  • Ma copine qui me quitte dans la foulée.
  • Obligé de faire un break dans mes études, de faire des jobs de merde pour payer mes factures, etc.

Bref, j’étais vraiment dans la merde !

On a tendance à dire que certains types prennent le Game pour leur thérapie.

Pour être tout à fait honnête, ça a été un peu mon cas.

Comme j’aurais pu me réfugier dans la musique, le sport ou toute autre chose pour oublier mes problèmes, je me suis centré sur la drague de rue.

Après avoir légèrement redressé ma situation financière et tout le reste, une longue période de 2 ans de drague quasi non-stop a suivi.

Il y a des gens qui, plusieurs fois par semaine, prennent quelques heures de leur temps libre pour aller faire du sport, ou de la musique, ou une autre activité.

Moi c’était la drague !

1 à 2 heures, 4 à 5 fois par semaine. D’abord pour décompresser après une journée de boulot, puis parce que j’y avais pris l’habitude et que ça donnait plus de piment à ma vie.

J’ai aussi commencé à m’intéresser à d’autres séducteurs un peu moins populaires, un peu en dehors du marché de la séduction, et à réfléchir et observer les choses par moi-même.

J’ai pu constater qu’un tas de choses que l’on considère comme des vérités dans la communauté, sont en réalité complètement fausses, dépourvues de sens, et parfois carrément contre-productives.

  • Cacher son intérêt est inutile : être « indirect » ne vous donne pas plus de chance avec les filles. Cela protège juste votre ego. Au contraire, ça vous donne plus de chances de vous enfoncer dans la phase sociale (= finir en FZ) et enchaîner les discussions qui n’aboutissent à rien.
  • Nos compétences de séduction ne peuvent servir qu’à amplifier et convertir l’intérêt des filles, pas à le créer à partir de rien (une fille qui n’est pas intéressée restera une fille qui n’est pas intéressée !).
  • L’attraction est un concept bien abstrait… En réalité, je pense qu’il y a plusieurs types d’attraction, et le seul que l’on peut modifier durant nos interactions c’est l’attraction sexuelle (l’envie de contact physique et de sexe). Que ce soit pour l’homme ou la femme, un(e) 6 reste un(e) 6, mais en fonction de la présence que la personne dégage, on peut carrément la désir sexuellement et fantasmer sur elle.
  • « Casser le rapport » est un piège ! Vous prenez moins de numéros, revoyez moins de filles et obtenez plus de résistances. Même inconsciemment, les femmes prennent en compte les risques sociaux et biologiques avant coucher avec un mec ; pour elles le mec calme, sympa, empathique qui ne ressent pas le besoin de se vanter est plus sécurisant : il n’ira rien dire à qui veut l’entendre, ni se barrer après le sexe.

Il y a un tas d’autres fausses vérités, mais toutes les énumérées serait très long…

Toujours est-il que plus mon style de séduction s’orienterait vers la simplicité et le non-verbal, meilleurs étaient mes résultats !

Mon nombre repère et la qualité des filles que je séduisais se sont améliorés.

Mes discussions étaient redevenues des discussions plus posées, plus classiques. La plupart du temps je disais le premier truc qui me venait à l’esprit.

J’avais remarqué qu’une discussion « d’AFC » (c’est ce que nos « meilleurs experts » diraient), sans pression :

  1. me donnait la sensation d’être plus à l’aise (pas d’effort à faire pour être drôle, créatif, ou avoir une super répartie),
  2. me permettait de me concentrer sur mon regard, l’expression de mon visage et ma posture, et  poser ma voix (attirant +++).
  3. me faisait oublier la fameuse question « qu’est-ce que je dis après » que je ne cessais de se répéter dans ma tête, et qui monopolisait mes pensées.

Cela me permettait de me concentrer sur ces choses plus essentielles.

C’est cette même philosophie que j’enseigne aujourd’hui dans mes coachings.

À partir de là, beaucoup de filles ont commencé à me complimenter sur mon apparence.

« Tu es mignon », « tu as de beaux yeux », etc.

Ça m’a aidé à me sentir plus attirant et à me rendre compte que j’étais beau (au moins aux yeux de certaines femmes) –> C’était le début d’un cercle vertueux. 

Entre temps, mon implication dans la séduction et ma réputation de séducteur ont fait de moi le leader naturel du Lair de Lille.

Mydano, le créateur du lair, l’avait laissé à l’abandon et recherchait un repreneur.

Comme j’aurais trouvé dommage qu’il disparaisse, j’ai accepté de le reprendre.

J’étais un dragueur plutôt solitaire depuis un peu plus 2 ans, et à partir de ce jour j’ai commencé à m’impliquer davantage pour aider les autres membres.

J’ai intégré et donné les bases à tous les nouveaux.

J’ai conseillé des mecs intermédiaires et avancés.

C’est ce qui m’a donné goût à aider les autres et comprendre leurs difficultés.

Août 2011, nous y voilà !…

Poussé par un ami blogueur (dans une thématique tout à fait différente de celle de la séduction), je mets Drague Academy en ligne.

Mon but est modeste : mettre en avant un style de séduction et des conseils différents de ce que l’on trouve sur les autres blogs.

Une sorte de contre-culture de la drague !

Aujourd’hui, je me suis un peu assagi.

Après avoir passé beaucoup de temps draguer, je laisse peu à peu la pratique de côté pour me consacrer davantage sur mes relations avec les femmes (j’en ai plusieurs).

Depuis septembre, je n’ai presque pas abordé, mais je passe un peu plus de temps avec mes MLTR (copines multiples) et mes sexfriends.

C’est une autre sorte d’aventure, avec moins d’adrénaline certes, mais au moins toute aussi passionnante !

Avec beaucoup de sexe, d’affection féminine et de moments agréables !

Pendant longtemps j’ai pensé que j’aimais la drague, ou plutôt que j’aimais rencontrer et séduire des femmes.

En vérité je pense que j’aime tout simplement les femmes !

J’aime les rencontrer, les séduire, mais aussi les découvrir, partager des moments agréables avec elles et profiter leur féminité.

Lorsqu’un mec fait une obsession amoureuse sur une fille, on a tendance à lui dire que la fille n’est pas unique.

C’est faux !

Chaque femme est unique.

Elles ont toutes leur propre énergie féminine et leur propre personnalité.

La différence, c’est que ce qu’une femme peut vous faire ressentir n’est pas unique. Une autre peu aussi !

C’est la raison pour laquelle ça ne sert à rien de rester focalisé sur UNE femme qui ne veut pas (ou plus) de vous.

Ce sera le mot de la fin 🙂

Chrys

À propos Chrys

Je suis l’auteur de plus de 350 articles sur la séduction. Je donne aussi des coachings et des consultations sur la drague en journée, la séduction et la gestion de relations.

4 plusieurs commentaires

  1. Salut Chrys
    C’est un beau témoignage. Tu es donc un ancien de l’univers de la séduction après près de 8 ans d’expérience. Sachant que j’ai lu je ne sais ou que l’on est est au summum de son expertise au bout de 4 à 5 ans. Puis le reste des années qui s’accumulent deviennent des petites touches d’amélioration mais pas aussi phénoménale que les 5 premières…
    Beau parcours en tout cas. J’ai lu d’une traite.
    Je te souhaite le meilleur pour cette année

  2. Ce qui est sûr, c’est que les premières années sont les plus difficile car tu parts de rien du tout. Aucune compétence, aucune expérience positive de référence, etc. C’est le GRAND désert. Aussi tu dois réussir à prendre du recul et virer tout ce qui est contre-productif (et beaucoup de conseils traditionnels le sont), inutiles et garder uniquement ce qui marche.

    Après la route est beaucoup plus calme. Tu as trouver ton style, acquis suffisamment d’expériences positives de référence, et tu as des résultats réguliers.

    Après ça ne devient plus de l’apprentissage mais du perfectionnement.Tu cherches à avoir plus de résultat en y consacrant autant de temps ou autant de résultat en y consacrant moins de temps.

    Combien de temps faut-il pour en arriver là ? C’est très subjectif : ça dépend d’où tu parts et du temps que tu y as consacré. Peut-être quelque chose entre 2 et 5 ans…

    Chrys

  3. Je trouve bizarrement que les débuts (peu importe l’activité) sont toujours les plus intenses, les plus jouissifs et dont les progrès sont les plus fulgurants.

    À force, ça lasse.

    Peut-être l’attrait de la nouveauté. Je ne sais pas.

    En tout cas, moi à mes premières séances de drague de rue, quand je rentrais, j’étais putainement euphorique. C’était presque mieux que l’alcool.

    Maintenant, ça ne me fait plus rien. Plus rien. Je ne ressens rien. Rien du tout.

    L’activité en soi me casse les couilles ; je ne veux plus que du résultat. Alors qu’au début, je m’en foutais du résultat parce que l’activité en soi me plaisait.

  4. Très intéressant, merci d’avoir partagé ton passé avec nous. 🙂

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