comment attirer une femme

05 – Comment attirer une femme [Podcast]


Depuis que nous nous intéressons aux femmes, l’attraction est au cœur de nos préoccupations. Et ce pour une bonne raison.

Ce serait un trop gros raccourci de dire qu’Attraction = Séduction (ce n’est pas seulement ça !)

Néanmoins, sans cet élément séduire les filles est très compliqué, pour ne pas dire impossible.

L’un de nos principaux boulots de séducteur, c’est de faire ressentir de l’attirance aux femmes.

Plus une femme vous trouve attirant, plus elle est compliante en général.

Autrement dit, plus vous attirez une fille, plus elle est susceptible de s’investir dans l’interaction et de vous laisser escalader. Vous avez donc plus de chances d’aller au bout du processus.

La bonne nouvelle, c’est que même s’il m’est impossible de connaître TOUTES les variables de « l’algorithme de l’attraction » ô combien complexes mis en place par mère Nature, je pense avoir assez de recul et d’expérience pour vous dire quels en sont les facteurs majeurs.

  • Ce n’est ni la gentillesse ni l’humour…

Je sais…

Si vous interrogez les femmes, la plupart vous diront qu’elles aiment les hommes gentils et attentionnés, avec le sens de l’humour.

Et dans une certaine mesure elles apprécient ce genre d’homme.

Mais aucune de ces qualités ne joue un rôle vraiment majeur dans leur attraction.

Si elles disent cela, c’est principalement par conformisme (parce que tout le monde le dit), et parce que c’est une réponse plus « respectable » que d’avouer qu’elles préfèrent les mecs sûrs d’eux-mêmes et lubriques.

  • Ce n’est pas non plus ce que vous dites…

Le fantasme des hommes qui ne se sentent pas assez bien pour plaire aux femmes, c’est de découvrir « le truc » à dire pour faire grimper artificiellement l’attirance.

C’est vrai que, pour un mec mal dans sa peau, ce serait génial. Il pourrait chopper des avions de chasse sans avoir à changer. Juste en plaçant quelques histoires « DHV » et techniques dans la conversation…

Le problème, c’est que ça ne marche pas.

Ou plus exactement : ça ne marche qu’avec ceux qui projettent DÉJÀ une image d’eux-mêmes attirante. (Peut-être parce que ces techniques ne sont, finalement, que des coups d’épée dans l’eau ?!)

L’attraction est un programme biologique bien plus ancien que l’utilisation des langues évoluées.

Elle fonctionne principalement à un niveau primitif et non-verbal.

Si vous êtes en bonne forme physique et confiant sexuellement, vous dégagerez plus de valeur qu’avec n’importe quel « storytelling » ou autre technique verbale.

Si vous cherchez à convoyer un attribut DHV via du storytelling (la présélection par exemple) :

  • Dans le meilleur des cas, vous allez légèrement renforcer l’image que vous projetez déjà — parce que vous êtes à l’aise auprès de la fille, à l’aise avec la tension sexuelle ; parce que vous avez la conviction de plaire sans avoir besoin d’aucun feedback positif (IOI).

Ce sera au mieux un petit plus dont vous pourriez aisément vous dispenser, parce que si elle s’aperçoit d’emblée que vous êtes à l’aise, elle va instinctivement croire que vous êtes expérimenté.

  • Dans le pire, le message que vous allez vouloir transmettre va être incongruent avec l’image que vous projetez non-verbalement, et vous allez passer pour un mythomane qui cherche à l’impressionner (= Game Over).

Donc : comment attirer une femme ?

Tout d’abord, l’attirance existe sous deux formes en réalité, complémentaires l’une et l’autre :

  • La valeur (sexuelle).
  • La Buying Temperature.
  •  La première forme d’attirance dépend de la qualité de l’image de partenaire sexuel que vous projetez.

Si une femme a des hanches bien proportionnées, un visage harmonieux, des cheveux longs et soyeux, et une poitrine volumineuse, elle dégagera BEAUCOUP de la valeur aux yeux des hommes en général.

NB. – On pourrait parler aussi de valeur subjective. Certains hommes préfèrent les filles avec plus ou moins de formes, une peau plus ou moins foncée, des traits de visage plus asiatiques ou latins… ou les autres hommes. Mais, dans un souci de simplicité, on restera généraliste.

De même, si un homme a :

  • Un corps musclé et bien proportionné (notamment le rapport épaules-taille), avec une masse graisse faible (moins de 15%) ;
  • Une peau clean, sans boutons, points noirs ou autre impureté ;
  • Une bonne habilité à s’exprimer ;
  • Une attitude confiante, non-réactive et détachée du résultat ;
  • Etc.

Il y a fort à parier qu’il aura une excellente valeur aux yeux de la majorité des femmes.

Une partie de cette valeur va se sous-communiquer durant l’interaction, et nécessite de s’appliquer un peu dans sa communication non-verbale. Mais votre valeur se construit réellement en dehors, dans votre vie quotidienne.

La valeur est comme la musculation.

  • Si vous faites des efforts continus pour augmenter votre masse et force musculaire, après quelques années vous serez costaud et capable de soulever facilement des objets lourds.
  • Si vous faites des efforts continus pour augmenter votre valeur sexuelle, après quelques années vous dégagerez une image valorisante et serez capable d’attirer naturellement des belles filles.
  • La seconde forme d’attirance est un peu plus complexe.

Elle n’est pas en rapport direct avec votre image, mais avec les émotions que vous faites ressentir aux femmes grâce à votre présence.

C’est comme lors du processus de vente (c’est pour ça qu’on appelle cela la « température de l’acheteur »).

Admettons que vous soyez intéressé par une thématique (séduction, musculation, gagner de l’argent sur internet, jouer d’un instrument, whatever).

Un beau jour, vous tombez sur la page de vente d’un produit qui traite de cette thématique.

Au début, vous n’êtes pas spécialement attiré par ce produit, ou tout du moins pas assez pour l’acheter.

Mais vous lisez et, au fur et à mesure, la page parvient à vous convaincre que le produit va régler vos problèmes ou améliorer votre situation.

Alors votre envie de l’acheter s’accroît crescendo. Si bien qu’une fois arrivé en bas de la page, vous finissez par cliquer sur le bouton de commande.

La page de vente a su faire montrer votre « BT » (buying temperature).

Maintenant transposons cela à la séduction.

Une femme disponible (= célibataire ou disposée à avoir un « amant ») vous rencontre.

Il ne va pas lui venir tout de suite à l’idée qu’il puisse se passer quoi que ce soit entre vous.

Puis vous la charmez, avec votre regard, votre attitude, la légère tension que vous lui faites ressentir.

Si bien que l’envie d’aller plus loin que la simple conversation va germer.

Ensuite vous allez l’isoler, faire encore grimper la tension et renforcer le rapport.

Là, elle aura envie de vous embrasser, et que vous la caressiez. En bref, elle désirera que vous escaladiez physiquement.

Si vous êtes un fervent lecteur de Drague Academy, nul doute que c’est ce que vous ferez ! Et vos kinos + la proximité (à la fois physique et émotionnelle) que vous allez installer vont lui donner envie…

  • Envie de se retrouver complètement seule avec vous.
  • Envie que les kinos deviennent sexuels.

Peut-être va-t-elle résister, un peu ? Parce que c’est contraire à ses principes (« jamais le premier soir »). Mais si vous gérez bien ses résistances, ça finira par arriver.

C’est un bon exemple de la manière dont on fait monter la BT au cours du processus de séduction.

Ce qui fait monter la BT (l’attirance du moment)

Par l’expérience, j’ai constaté que ce sont principalement 2 éléments qui font grimper la BT :

  • La tension sexuelle.
  • La « connexion émotionnelle » (quand vos deux « Vibes » convergent).

Lors d’un Pick Up, l’idéal est de jouer sur les deux fronts : pas seulement l’un ou l’autre.

En d’autres termes, avoir un comportement qui favorise l’installation naturellement de la TS et de la connexion, sans essayer de forcer ces ressentis à se mettre en place – avec on ne sait quelle technique.

Si vous tombez sur une fille un minimum intéressée par vous, l’un de ces ressentis va s’installer, parfois les deux en même temps.

La différence entre attirer une femme et l’intéresser

On a tendance à considérer l’attirance comme de l’intérêt. Comme si une fille était censée céder sans broncher à chaque homme qu’elle trouvait attirant.

Ce n’est pas le cas.

Parfois une fille peut vous trouver très attirant, mais résister catégoriquement à vos avances, en vous empêchant de laisser faire monter sa BT et escalader.

Ce peut être à cause du contexte ou de votre profil (p.e. elle vous trouve beaucoup jeune/vieux).

A contrario, une fille peut être assez peu attirée par vous au départ, mais vous laisser une chance de la séduire. Et si vous saisissez cette chance, vous pouvez la rendre très intéressée et escalader.

C’est comme se retenir de manger de délicieux muffins au Nutella un jour de ramadan, puis avaler des biscuits secs le soir venu. Bien sûr que les muffins sont bien meilleurs, mais le contexte dans lequel on vous l’a proposé n’était pas le bon.

À propos Chrys

Je suis l’auteur de plus de 350 articles sur la séduction. Je donne aussi des coachings et des consultations sur la drague en journée, la séduction et la gestion de relations.

8 plusieurs commentaires

  1. Un très bon podcast qui permet de faire le ménage sur les mauvais état d’esprit inculqué par la société ou les marchand de sables.

  2. Chrys,

    Une p’tite question, dans une relation longue (exclusive ou non), quand tu passes des moments avec la fille, tu es la très grosse majorité du temps  »en mode BT  » avec elle ?
    Ou tu ne cherches pas toujours à maintenir une tension constante et te laisses aller aussi à des discussions, des moments plus anodins (un peu comme on pourrait avoir avec une personne lambda au final) ?

    Sinon podcast de qualité, avec de très bons exemples et explications !! Merci ! 🙂

    • Une p’tite question, dans une relation longue (exclusive ou non), quand tu passes des moments avec la fille, tu es la très grosse majorité du temps « en mode BT » avec elle ?

      Si je saisis bien ce que tu veux dire par « mode BT », alors absolument pas.

      En fait, je ne suis jamais vraiment « en mode BT » à proprement parlé. Dans le sens où, quand j’interagis — que ce soit pendant la séduction ou avec ma copine — je ne me dis pas « faut que je crée de l’attract/que je fasse monter la BT ». L’un de mes premiers enseignements, c’est justement d’oublier l’attraction, parce que c’est le meilleur moyen de se mettre la pression et de faire un tas de trucs inutiles (un bon séducteur doit toujours avoir le sentiment que la fille est, ou va être naturellement attirée par lui, c’est mon humble avis).

      Comme j’ai dit à la fin du podcast, la BT est davantage générée indirectement, par un état d’esprit et une attitude, que par un bidouillage de techniques.
      C’est pour ça que dans mon ebook, L’Art Presque Simple de La Drague, j’aborde plusieurs concepts comme « l’excitation à l’approche » et « L’effort inversé », qui ne sont probablement abordés par aucun autre coach à ma connaissance, et qui pourtant sont très important.

      Tension sexuelle, connexion émotionnelle, cela fonctionne à un niveau plus profond.

      Par exemple, si

      – Tu te sens séduisant et à l’aise avec ta sexualité en amont (prérequis)

      – Que, quand tu es avec ta copine, tu regardes ses lèvres, son décolleté et son petit cul qui remplit bien son jean pour ressentir une montée de désir sexuel pour elle.

      Ensuite ça deviendra TRÈS facile d’installer de la tension et de l’excitation dans l’interaction (idem si tu es en face d’une fille dans un café, à condition de la mater un peu plus discrètement).

      Tu te mets volontairement dans l’état interne propice, et la regarder avec un regard lubrique, prendre une voix sensuelle, te rapprocher, etc., devient naturel.

      Aussi, si tu sens cool, facilement apprécié des autres, que tu cherches à apprécier sincèrement autrui (et pas à lui montrer que tu es « le mec le plus intéressant de la terre), ce sera plus facile d’installer un bon niveau de rapport que si tu restes distant pour avoir l’air plus cool ou protéger ton égo.

      Ou tu ne cherches pas toujours à maintenir une tension constante et te laisses aller aussi à des discussions, des moments plus anodins (un peu comme on pourrait avoir avec une personne lambda au final) ?

      Disons qu’en couple il y a des temps réservés au « mode séduisant », et d’autres réservés à un ton d’interaction différent (un peu comme durant un pick up : tu vas plutôt commencer en mode social pour finir en mode sexuel, en passant par séduisant).

      En général, on alterne entre 4 « modes » : sociable, séduisant, sexuel et affectueux. Chacun est important.

      Exemple :

      – Mode sociable : Tu retrouves ta copine à la sortie de son boulot, en compagnie de ses collègues. Tu vas taper la bise à tout le monde, discuter un peu…

      – Mode séduction : un peu plus tard, vous vous retrouvez en tête à tête au resto. Là tu vas lui faire les yeux doux, prends une voix plus suave, caresser ses cuisses sous la table, faire monter le désir.

      – Mode sexuel : quand elle devient bien chaude, tu lui susurres des cochonneries à l’oreille, tu la ramènes chez toi en l’arrêtant toutes les 5 minutes (tantôt pour l’embrasser fougueusement), tantôt pour l’attirer dans une ruelle et lui mettre la main dans mon caleçon… Jusqu’à chez toi, où tu lui fait hum-hum.

      – Mode affectif : après l’amour, tu caresses les cheveux pendant qu’elle a sa tête sur mon torse. Pas besoin d’une discussion fluide et intéressante. Tu profites juste de sa présence, et vice versa.

      Les 4 sont importants :

      – Faut que tu sois apte socialement (sinon elle ne désirera jamais te montrer à ses amis, encore moins à ses parents).

      – Il faut qu’il y ait régulièrement des « ¼ d’heures séduction » suivis de moments très « chauds ». C’est vraiment ce qui entretient le désir, la complicité et la connexion sexuelle.

      – Il faut aussi qu’il y ait des moments de douceur, d’amour authentique. Sinon elle aura vite l’impression d’être seulement une sexfriend, que ton intérêt pour elle n’est pas authentique.

      Si je recommande de ne pas passer trop de temps avec sa copine, c’est justement parce que sans petits breaks réguliers il est difficile de garder la bonne dynamique.

      Le mode séduction puis sexuel disparaissent (il y a encore du sexe, mais c’est du réchauffé). Ne reste plus que l’affection et le social, puis le social parce que, quand il n’y a plus cette connexion créée dans la chambre, la fille perd peu à peu son intérêt à donner son affection. Reste alors plus que le mode social, et c’est impossible de garder une relation amoureuse épanouie et saine juste avec ce mode.

  3. Podcast tres interessant 😉 mais je radote lol , toutefois il y a un point qui interpelle..dans la dernière reponse que tu as faite tu dis que en mode sociale il est impossible de garder une relation amoureuse. .? D apres toi c est totalement incompatible ? Ou il y aurait des nuances possibles avec la friendzone ?

    • Mon ami Therry : que ce passe-t-il quand on reste uniquement dans un registre social avec une fille ?

      Réponse : elle perd son attirance sexuelle.

      C’est pourquoi, même quand un mec très beau vient l’aborder mais reste uniquement dans une discussion « cordiale », elle finit par le percevoir comme un ami.

      C’est un peu comme souffler sur les braises : être sociable est une bonne chose, ça te permet d’être perçu comme un gars cool, etc., mais être sociable trop longtemps éteint la flamme.

      • Effectivement Chrys c est très juste 🙂 il faut doser la sociabilité dans le bon sens,etre sympa,mais savoir faire évoluer la relation 😉 merci encore de ce judicieux conseil ! 🙂

  4. Tu as raison Chris

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