Marché de la séduction

Le marché de la séduction, c’est du bidon (et c’est mieux ainsi) !


Quelques semaines avant d’écrire cet article, j’ai parcouru YouTube pour voir quelles vidéos étaient les plus populaires sur le thème de la séduction.

Voici le top 10 des quelques chaînes que j’ai consultées :

  1. Rendre une fille FOLLEMENT amoureuse — Les 4 étapes rapides (~1,8 million de vues)
  2. Comment draguer une fille dans la rue (~1,3 million de vues)
  3. Comment faire pour qu’une fille tombe amoureuse de vous ? (~1 million de vues)
  4. Comment embrasser une fille (~1 million de vues)
  5. Comment faire pour qu’une fille s’attache à vous ? (~922k vues)
  6. Comment draguer une fille par SMS et au téléphone (~892k vues)
  7. N’envoyez JAMAIS ce genre de SMS! (~730k vues)
  8. Les 5 signes qui montrent qu’une fille est attirée par toi (~652k vues)
  9. 7 sujets de conversation pour plaire aux filles (~650k vues)
  10. Quand faire l’amour pour la première fois avec sa copine ? (~642k vues)

Sans surprise, vous ne trouverez pas les notions importantes telles que l’escalation, la tension sexuelle, l’innergame ou le détachement du résultat…

Même si on élargissait le scope au top 100, c’est peu probablement qu’on trouve une seule vidéo sur ces sujets.

La raison est simple. Je l’ai déjà expliquée plusieurs fois, mais je vais la répéter ici.

Autour de 90 à 95% des hommes qui consultent les sites/chaînes de séduction sont :

  • frustrés,
  • totalement dépourvus d’expérience avec les femmes,
  • ne savent absolument pas ce qui marche/ne marche pas, et ce qui importe pour séduire.

Ce sont des personnes qui n’ont aucune idée de ce qu’est la séduction, et qui sont dans la misère affective. Mais comme ils sont une large majorité, ce sont eux qui forment la demande. On appelle ça la « démocratie de marché ».

Plus un sujet, service ou produit s’approche de ce qu’ils recherchent, plus il a de chance d’être populaire.

Or, ces ~90 à 95% d’hommes ressentent un besoin de validation exacerbé et une peur viscérale du rejet — les deux étant intimement liés.

  1. Être validé par des filles (= se sentir apprécié par elles).
  2. Éviter le rejet.

Ce sont leurs deux grandes préoccupations. D’où les requêtes ci-dessus ; au moins la moitié d’entre elles trahissent directement un besoin de validation/une peur du rejet.

Pour eux, la séduction se résume à ces deux choses-là.

Ça ne veut pas dire que le sexe ne les intéresse pas du tout. Ils aimeraient bien coucher avec des filles. Mais c’est loin d’être leur priorité. Au lieu de ça, ils concentrent tous leurs efforts pour se rendre plaisants et intéressants aux yeux des filles.

Ils ne veulent pas la réussite au risque de l’échec. Ils veulent de longues discussion agréable, avec des filles qui leur balancent des pseudo signes d’intérêt pour se sentir valider.

C’est pourquoi :

  • Ils ne parviennent jamais à faire progresser processus de séduction au-delà que la discussion agréable. Ou, alors, les rares fois où ils y parviennent, c’est au prix d’un gros investissement, notamment en temps.

Et si par chance ils parviennent à embrasser une fille (le Graal de la validation !), ils considèrent que la séduction est quasiment finie…

  • Ils ne projettent aucune aura sexuelle.

Même s’ils essayent de compenser en « sexualisant la conversation », les mots ne remplacent jamais l’attitude et les ressentis.

  • Les filles finissent par leur échapper.

Parce que tant qu’il n’y a pas eu de rapport sexuel (idéalement deux), les filles ne se sentent jamais totalement connectées émotionnellement.

Qu’on le veuille ou non, la réalité est la suivante :

  • Les gentils garçons asexués finissent dans leur friendzone.
  • Les gros baiseurs racés finissent dans leur lit.

Le constat n’est pas nouveau. Je parle de tout cela depuis 2012.

Vous pouvez retrouver plusieurs articles qui traitent du sujet dans mes archives.

J’en ai déterré quelques-uns ici :


Pourquoi le marché de la séduction est le marché du rêve ?

Le marché de la séduction n’a pas été créé par des phénomènes capables de séduire n’importe quelle fille. Il a été créé par des opportunistes, généralement plus doué en marketing qu’en drague.

Loin d’être des abrutis, ces mecs ont vite compris que beaucoup d’hommes voulaient se sentir apprécier des filles mais avaient peur d’elles. Et que, s’ils parvenaient à leur fournir ce sentiment en contournant leur peur, ils pourraient faire pas mal d’argent.

Pousser la pédagogie à fond pour aider des mecs frustrés et dans l’ignorance n’a jamais dans leur intérêt.

Si, au lieu de les inciter à chercher la validation d’une manière détournée — via des techniques d’attraction et compagnie —, ils leur avaient aidé à :

  1. Mieux comprendre comment la séduction fonctionnent, et…
  2. A mieux se détacher du résultat,

…ils seraient devenu plus lucide et moins frustré. C’est-à-dire plus difficile à manipuler émotionnellement par leur marketing.

Ç’aurait été mauvais pour le business !

Mieux vaut leur donner ce qu’ils veulent (techniques d’attraction verbales, programmes pour avoir des conversations fun avec les filles, etc.) et les maintenir dans l’ignorance.

De plus, certains seraient de toute façon incapables d’expliquer concrètement la séduction, parce qu’ils n’ont eux-mêmes que des connaissances théoriques.

C’est plus rapide et facile d’apprendre théoriquement la séduction que sur le terrain ! 

Au lieu de cela, ils se sont arrangés pour vous filer des petites techniques verbales à utiliser pour vous mettre un peu plus en confiance et faire glousser les fillescomme Félix avec Camille Cerf. Tout en vous laissant croire, bien entendu, que ce sont des « indicateurs d’intérêt ».

Ainsi, vous avez l’illusion que ces techniques marchent (puisqu’ils génèrent de l’intérêt…), et que vous progressez. Sans toutefois obtenir de résultats vraiment concrets.

Car, je suis désolé, discuter 20 minutes avec une fille et la faire sourire/marrer n’est PAS un résultat.

  • Obtenir un rendez-vous – si c’est officiellement un plan rencontre et pas une « sortie entre potes » – est un résultat.
  • Créer une connexion physique est un résultat.
  • Lécher une paire de nichons est un résultat.
  • Se faire sucer/branler sur son canapé un résultat.
  • Coucher avec la fille est un résultat.

Mais avoir des conversations divertissantes avec des « indicateurs d’intérêt », du genre : elle se touche les cheveux, elle ricane, elle vous poser 2 questions, n’en est pas un !

Néanmoins, cela créé une illusion chez les hommes sans expérience, ce qui permet aux charlatans de faire miroiter des résultats encore meilleurs… dans leurs produits/services payants.

Mais finalement, la plupart de ces produits/services n’apprennent pas à devenir meilleur en séduction. Ils apprennent à devenir meilleur pour obtenir des pseudo-signes d’intérêt…

Faire marrer les filles en jouant le « hard-to-get » et en bombant le torse flatte l’ego un moment. Parce que ça vous donne la sensation de plaire aux femmes.

Mais si c’est pour rester toujours aussi seul qu’avant, quel est l’intérêt ? Est-ce qu’avoir appris à divertir les filles a vraiment révolutionné votre vie sexuelle et affective ? Vous devriez y réfléchir.

Le marché ne changera jamais !

Depuis que je blogue, c’est vrai, le marché a un peu évolué. Notamment grâce aux YouTubeurs.

Je pense que la principale raison, c’est que certains concepts théoriques « old school », comme démarrer la conversation par un opinion opener et enchainer par une série d’histoires DHV apprises par cœur étaient si peu pratique dans la réalité que les mecs les ont écartés dans leurs caméras cachées. Depuis, elles ont été mises un peu de côté.

Mais même si les discours s’approchent un peu plus de la réalité sur certains points, le marché reste fondamentalement le même.

Tant que la majorité des hommes qui s’intéresse à la séduction continuera à être profondément frustrée, needy et peureuse des femmes, elle continuera à chercher les « trucs magiques » pour plaire aux femmes, et le marché les leur servira sur un plateau.

Cette mentalité récompense les vendeurs de rêves, au détriment des quelques-uns qui ont une démarche plus pédagogique — qui font d’abord comprendre d’où viennent les maux pour ensuite les soigner VS. donnent la (fausse) potion magique.

À titre personnel, je ne m’estime même pas appartenir au « marché de la séduction » tel qu’on l’entend. Je ne m’adresse pas aux mêmes personnes.

J’apporte une meilleure compréhension des femmes et du processus de séduction, et je donne des conseils concrets pour améliorer sa réussite, à ceux qui le désir.

Toutefois, je remarque que les articles que je considère comme les plus importants sur un plan pédagogique sont souvent ceux qui les moins populaires.

Par exemple, j’ai écrit un article en 2013 intitulé : Qu’est-ce que l’escalation et comment escalader ?

Pour moi, l’escalation est la notion la plus importante en séduction. Si vous ne savez pas escalader, vous ne savez pas séduire. Point.

  • Vous saurez peut-être attirer les filles…
  • Vous saurez peut-être discuter avec elles et installer du rapport…

…mais vous serez obligé de compter la chance pour le reste.

Peut-être sur un concours de circonstances qui vous permettra par hasard de vous retrouver isolé avec la fille, et de créer une connexion physique. Peut qu’au cours de la conversation, vous trouverez un prétexte/une raison qui tombe à pic pour aller chez vous. Etc. Mais tout ce que vous ferez, c’est draguer la fille en espérant qu’une de choses finisse par arriver. Ce qui n’est pas une stratégie très fiable.   

D’un point de vue pédagogique, je considère donc que cet article a une grande valeur.

Mais l’escalation n’est pas un sujet populaire. Les 90-95% ne savent ce que c’est, et n’en ont rien à carrer !

Du coup, l’article a été 10 fois moins lu que celui de Tiger sur les phéromones. Environ 30 fois moins lu que « Comment plaire aux femmes : le seul secret pour être attirant ».

Même mon article sur comment draguer une fille par SMS, que j’ai écrit il y a seulement deux mois (soit presque 5 ans et demi plus tard), a reçu plus de visites.

Et c’est pourtant l’article le plus populaire que j’ai écrit sur l’escalation. Tous les autres articles sur l’escalation ont fait un bide. Forcément, ça n’incite pas à en parler davantage…

Si demain on me demande de faire un gros article, un ebook ou une formation sur le sujet, je ne le ferai probablement pas. Ça me demanderait trop de temps, pour très peu de résultats.

Mais si a la place j’investissais ce temps à écrire sur des sujets plus populaires, avec un titre ronflant du genre : « 7 techniques INFAILLIBLES pour rendre les filles folles de vous », ou « Comment sortir de la friendzone et devenir irrésistible en 3 étapes », j’aurais une horde de débutants assoiffés de validation qui viendraient dévorer les articles !

Et le pire, c’est que je pourrais mettre n’importe quels bobards dedans, tant qu’ils tiennent théoriquement la route, comme je m’adresse a une audience totalement novice. (Les 5-10% de mecs plus matures et expérimentés ne lisent ce genre d’articles, ça sent trop douille !)

Autrement dit : les belles promesses sont très bien récompensées sur le marché. La pédagogie l’est BEAUCOUP moins.
  

Et c’est la même chose pour les ebooks, programmes et workshops qui se vendent.

Voilà pourtant le marché n’évoluera pas, à moins que la mentalité de ceux qui fréquentent les sites/chaînes n’évolue. Et pour ça, on peut toujours courir !

Pourquoi c’est une bonne chose ?

Dans un sens, ça me fait un peu mal de voir tant de mecs se fourvoyer dans les mythes véhiculés par certains coachs en séduction.

Je trouve aussi que c’est malhonnête de faire du fric sur le dos des mecs frustrés, en leur laissant miroiter des résultats irréalistes. Mais tant mieux pour eux s’ils arrivent à se regarder dans une glace et à profiter de leur pognon sans scrupule.

Peut-être que le plus dommage dans tout ça, c’est que ça décourage les dragueurs qui ont une réelle plus-value à apporter à se lancer ou continuer. Parce qu’à cause de la surenchère de promesses ils apparaissent beaucoup moins attractifs que la concurrence.

Il y a peut-être une dizaine de types qui pourraient parler de séduction aussi bien que moi, mais qui ne le feront jamais parce qu’avoir un discours honnête, sans grande promesse, est difficilement « monétisable ». Les gars veulent du résultat rapide et exceptionnel…

Dans un autre sens, si vous faites partie de 5-10% qui s’intéressent un peu plus en profondeur à la séduction, et qui comprennent réellement comment elle fonctionne, alors tant mieux pour vous !

Même si des dizaines de milliers d’hommes, peut-être même des centaines consultent les sites/chaînes de séduction (il parait qu’un homme sur 5 a déjà lu des conseils en séduction), vous n’allez pas souffrir de la concurrence.

Leur manière stéréotypée de draguer est presque aussi puérile que celle d’un « nice guy ». Au mieux, les moins dégueu/plus doués d’entre eux arriveront à chopper de temps en temps dans leur cercle social. Et la majeure partie va rapidement se rendre compte que draguer comme ils le font n’est pas si efficace, et va se caser à la première occasion.

J’ignore pour vous, mais moi je pourrais laisser ma copine seule avec un type qui suit les conseils de drague mainstreams sans m’inquiéter… Je sais d’emblée qu’à part la faire marrer, il n’arrivera pas à grand-chose. La drague mainstream, c’est beaucoup d’artifices mais aucune tension sexuelle.

En revanche, la laisser seule avec un mec qui a une présence sensuelle et qui sait escalader… Je pense que j’y réfléchirais à deux fois !

Si tous les conseils étaient d’excellente qualité, la concurrence serait beaucoup plus rude. Il y aurait certainement des milliers de bons dragueurs en plus dans la nature, ça rendrait le processus encore plus compliqué, et ils auraient fallu miser encore plus sur l’apparence pour sortir son épingle du jeu.

Au lieu de ça, rien qu’en montrant son intérêt sans chercher la validation, on passe pour un gars plus original et confiant que la moyenne.

Les blogs mainstreams sont une étape qui permet de filtrer les mecs qui ne s’intéressent pas réellement à la séduction, mais plutôt aux raccourcis rapides et sans effort. Ceux qui apprendront vraiment la séduction sont ceux qui feront l’effort d’aller au-delà des conseils « bas de gamme » pour plaire à la masse.

Chrys

À propos Chrys

Je suis l’auteur de plus de 350 articles sur la séduction. Je donne aussi des coachings et des consultations sur la drague en journée, la séduction et la gestion de relations.

15 plusieurs commentaires

  1. Gros coup de pied dans la fourmilière. 🙂 C’est un top article.
    Le truc c’est que ces gens frustrés ne peuvent pas faire autrement tant qu’ils n’ont pas un pied dans la drague pure et la séduction. T’as beau leur dire ca passera jamais par la parole, je pense. Jamais.

    La cure c’est de se faire rejeter mille et une fois par les femmes. Je crois qu’il n y pas d’autres écoles pour apprendre à séduire que les » coups » que l’on prend dans l’apprentissage de celle ci.

    Et je crois que c’est ça qu’il serait bienséant de vendre aux clients. C’est peut être moins glam mais c’est la vérité. C’est de les prévenir qu’il y’a rien de magique et que c’est surtout des prises de conscience à intégrer.

    Par exemple tu parles d’etre détaché du résultat. Toi personnellement, quand as tu été détaché du résultat REELLEMENT. Si je ne m’abuse, et si j’en prends mon expérience, (qui n’est que la mienne), on ne se détache du résultat que lorsque l’on s’est rendu compte que l’on ne peut pas plaire à tout le monde.

    Seule la pratique te fait INTEGRER (dans le sens comprendre bien plus qu’intellectuellement) toutes ces notions que tu évoques, donc.

    Mais il est aussi possible de vendre un bon produit sans faire du raccolage mensonger je crois.

    En tout cas bon article mon vieux. A quand tu veux un skype ou une discussion de 5h comme à l’époque… hahaha.
    Peace

    • Le truc c’est que ces gens frustrés ne peuvent pas faire autrement tant qu’ils n’ont pas un pied dans la drague pure et la séduction. T’as beau leur dire ca passera jamais par la parole, je pense. Jamais.

      Oui. C’est pour ça que la masse reste la masse !

      Toi personnellement, quand as tu été détaché du résultat REELLEMENT. Si je ne m’abuse, et si j’en prends mon expérience, (qui n’est que la mienne), on ne se détache du résultat que lorsque l’on s’est rendu compte que l’on ne peut pas plaire à tout le monde.

      Le détachement vient avec la compréhension + les résultats. Si tu as seulement la compréhension, ce sera difficile de te détacher totalement, parce qu’il te manquera l’assouvissement affectif et/ou sexuel.

      L’inverse est vrai aussi. Si par chance tu as les résultats, parce que tu fais beaucoup d’efforts, mais que tu crois que ton « game » n’est pas assez fignolé parce que tu n’as pas atteint le 100% de réussite, ni même le 50%, ça ne marchera pas non plus.

      Seule la pratique te fait INTEGRER (dans le sens comprendre bien plus qu’intellectuellement) toutes ces notions que tu évoques, donc.

      Je pense que la pratique est indispensable pour comprendre parfaitement la séduction et les femmes. Sinon on ne peut pas tout à fait sortir de la vision abstraite véhiculée par société (du genre : les femmes aiment sont pures et parfaites, et aiment les garçon gentils et attentionnés) et/ou celle transmise par le marché (l’alpha mâle arrogant, les techniques d’attraction verbales, etc.)

      Mais sans pédagogie, tout le monde ne prendra pas conscience des mécanismes sous-jacents, ou alors il leur faudra BEAUCOUP de la pratique. Mais nous pouvons leur faire gagner du temps (personne n’a besoin de réinventer la route à lui seul).

      Là encore, c’est un combiné de pratique et de compréhension.

      Mais il est aussi possible de vendre un bon produit sans faire du raccolage mensonger je crois.

      Bien sûr, à condition que le client ait pris conscience de tout cela. Ce qui demande un travail supplémentaire en amont, et filtre une partie de l’audience qui cherche la formule rapide et facile.

      Si ça n’était pas possible, je n’écrirais pas d’articles comme celui-ci, qui n’aura probablement aucune popularité auprès de la masse, mais qui intéressera les curieux qui veulent élever un peu leur conscience.

      L’avantage c’est que lorsqu’on arrive à faire piger à quelqu’un un ensemble de choses que les autres ne disent pas, il devient souvent un client/lecteur fidèle.

      Et à titre perso, je préfère avoir une petite centaine de clients fidèles et intelligents, avec qui j’aurai un bon rapport de réciprocité, que des milliers de mecs semi-attardés que je considère comme des vaches à lait pour entretenir mon niveau de vie.

    • L’homme propose la femme dispose c’est jules renard le vrai

  2. En vrai j’ai compris que l escalation c’est la vie. Du peu de femme que j’ai abordé, c’est vrai elle ont souris ect mais après y a rien, car il manque l’escalation.
    C’est cool que tu l’ai fait cette article car c’est le plus utile je pense.
    Après je parle beaucoup mais j’ai rien de concret encore Mdrr, y a un truc bien relou, j’ai déjà abordé des meufs, mais récemment j’ai fait une pause et depuis j’y arrive plus, j’ai trop peur abusé, je me trouve des pseudo excuse, le pire c’est que je me suis déjà pris des râteau et je sais que ça fait rien, mais je sais pas j’ai du mal.

    Perso si tu fais du « putaclic » je comprendrais, mais nous oubli pas nous autres on aime les contenus importants comme l’escalation.

    J’aurais une question, tu aurais un article qui parle d’aborder à la fac ?
    Je vis dans une petite ville et j’aimerais aborder les filles mais j’ai pas envie que au bout de 1 mois je soit catalogué tu vois.

    • Tu vis dans une ville de combien d’habitants environ ?

      • 100 000 environ (Perpignan)

        • Y’a deux manières de draguer à la fac :

          – si tu en mode touriste : tu peux draguer comme dans la rue. Tu t’en fiches, puis que tu ne recroiseras probablement pas les filles (j’en parle dans cet article)

          – Si tu es en « immersion », il va falloir être plus subtile.

          Dans le second cas, voilà ce que je te recommande :

          1. Drague par parcimonie dans différents endroit : rue, bar/boîtes…

          L’approche à froid est importante, y compris pour la drague sociale. En dehors des potentiels résultats qu’elle peut t’apporter, elle t’apprend à dépasser ta zone de confort à l’approche + interagir sous pression. C’est un sacré atout. Tu seras plus à l’aise et perçu comme beaucoup plus confiant que la grande majorité des autres hommes aux yeux des filles.

          2. Les filles à qui tu plais à la fac (ou ailleurs), ont tendance à envoyer des signes qu’elles ont envie que tu leur parles : des regards répétés dans ta direction, chercher une certaine proximité, se faire remarquer en passant à côté de toi, te frôler avec leur cul quand passe devant toi, etc.

          Rien n’est garanti à 100%… On peut aussi se faire des films (les mecs sont doués pour ça), mais si tu es lucides et que ce genre de trucs arrive 2 ou 3 fois, il y a quand même de bonnes chances que ce soit le cas. Donc, ton boulot c’est juste à ramener ta poire, et faire un peu de rapport en étant cool et sexué, puis escalader en isolant/prenant le num. Pas besoin d’en faire plus : si elle t’a envoyer ces signes, c’est qu’elle est DÉJÀ attirée. Pas la peine de chercher à lui plaire pendant 10 ans… Ça montre juste un manque de confiance en soi.

          A titre perso, quand j’étais à la fac j’aimais bien entamer une discussion sympa 1 ou 2 minutes, et en plein milieu je l’interrompais pour lui dire que j’allais à la machine à café, et qu’elle pouvait m’accompagner si elle voulait (proposition détachée). Si elle m’accompagnait, on entrait dans un semblant d’instant-date qui m’en disait davantage (1) sur son niveau de compliance, et me permettait d’isoler sur un banc.

          3. Si tu veux aborder des inconnues dans un contexte comme la fac, il faut être plus subtile que pour la drague de rue ne générale.

          Pour te donner une image :
          – En drague de rue, tu prospectes. Tu vas voir les filles pour le proposer directement de te rencontrer.
          – En drague sociale, tu sondes l’intérêt. Tu ne proposes rien, tu testes juste l’intérêt potentiel.

          Le meilleur opener pour ça c’est : « Salut » + question/remarque.

          Le but c’est juste d’initier l’interaction (même 3 secondes) pour voir si elle est motivée pour s’investir dans une conversation. Si elle l’est, il y a des chances qu’elle soit intéressée, et vice versa si elle ne l’est pas.

          Après, malheureusement, le contexte fait que tu ne peux pas prendre autant de risque pour voir si la fille est juste timide/introvertie. Il faut que tu trouves le moyen d’opener tout en préservant ta réputation (si on te prend pour un dragueur/viandard dans un milieu, c’est généralement mort pour toi) et tu es forcer de tourner un peu autour du pot parce que l' »intérêt social » ne signifie pas toujours qu’il y a de l' »intérêt sexuel ». C’est pourquoi les mecs très masculins/alphas, qui aiment aller droit au but, n’apprécient généralement pas trop la drague à la fac ou au boulot.

          • Ouais c’est vrai dans la rue tu y vas ça passe ou ça casse et fini.
            Merci pour le retour, je vais essayer de faire ça, personnellement j’ai pas eu l’occasion d’échanger de regards avec des filles donc pour initier sur ça je suis pas encore op, en plus je suis dans une petite classe ou y a que des gars.
            Du coup grosso modo a la fac ou lieu similaires, faut y aller mollo en indirect.
            Par contre sur le point 3 ou tu dit un opener style « salut +question ou remarque » c’est un peu du direct ça.

            Encore merci et c’est parti !

  3. Concrètement qu est ce que cela veut dire d être séxué au travail? En rapport avec la tension sexuelle ?
    J imagine que cela a rien à voir avec de la sexualisation verbale tel qu on l entend sur le marché de la séduction.
    Pour la drague au travail, ça peut être pratique de comprendre comment faut s y prendre pour être séxué sans se griller.
    Dans mon job ou au sport, j ai un peu près une vingtaine de femme qui travaillent mais j arrive pas à aller au delà du mode social, alors que j ai aucune difficulté dans les contextes ouverts comme en boîte ou sur les Sdr. La drague de rue, j ai arrêté, il faut que je m’y remettre ^^

  4. Salut St69.

    J’explique ce que « sexualiser une interaction » signifie dans mon bouquin Drague Minimaliste.

    Sans trop spoiler tout mon contenu, il s’agit avant tout d’avoir une « presence sexuelle ». Cela dépend de l’attitude, de la capacité à susciter l’envie chez une femme (via la TS), et de son apparence (on a moins l’air sexué quand on a l’apparence d’un 1er de la classe…)

    Et rendre l’interaction sexuée – et non pas amicale – peut se faire partout : sur un trottoir, au travail, à la fac, dans une soirée, partout.

  5. Hello Chrys

    encore une très bon article ,toutefois le marché de la séduction obéit à certaines régles qu il sera difficile de faire évoluer

    -promettre monts et merveilles
    -aguicher les potentiels clients avec ses titres « comment faire l amour avec200 femmes »
    -ne plus jamais etre en frienzone

    les gens ont besoin de croire à ça..et ils sont prets a avaler n importe quoi si cela donne l illusion que leurs problèmes pourraient enfin trouver une issue.

    De plus le concurrence entre hommes est tellement importante (pas dans la rue) mais sur les sites et les appllis..que n importe quel moyen pour prendre un avantage décisif est le bienvenu.

  6. Salut Chris,
    c’est sympa de revenir te lire. Le contenu de qualité est là.

    Ce qui semble assez dingue c’est peut être le manque d’esprit critique de ces hommes qui veulent des résultats immédiats sans trop avoir de recul sur la perception globale de leur image par la société et en particulier les femmes.
    On devient tous les jours de plus en plus assisté avec les services alléchants qui fleurissent. C’est triste de voir autant de naïveté mais encore plus dur de constater la misère de ces hommes.

    Au plaisir de repasser

    Matt, sur Lille 😉

  7. A peu près toutes les questions du début sont mal posées. Le simple fait de les écrire montre qu’on a rien compris au tableau.
    Si je devais conseiller un débutant, je lui dirais de commencer par enchaîner les rateaux. Parce qu’il faut s’habituer à en prendre et les gérer, passer rapidement à la suivante. Si vous avez un taux de réussite de 20%, c’est que vous êtes un dieu.
    Ensuite, il faut se fixer pour objectif à chaque nouvelle cible d’arriver au plus vite à un oui ou un non. A la limite, peu importe le taux de réussite. Vous pouvez en avoir un lamentable et baser votre stratégie sur une capacité à comprendre très vite quand c’est mort et à trouver de nouvelles cibles. Par exemple, je vis dans une grosse ville, j’accoste une dizaine de filles par semaine dans les transports, je me fais jetter 90% du temps, ça me fait un rencard/semaine + les rencards tinder. Des rencards de bonne qualité parce que j’ai annoncé la couleur (si ça ne leur va pas, elles ne viennent pas).
    Il faut enfin une politique claire : elle couche ou tu te casses. Peu importe la raison, ce n’est pas ton problème. Ce que tu veux, c’est la sauter et rapidement, si elle ne veut pas, tu n’as pas de temps à perdre. Elle peut revenir plus tard si elle veut, mais pour s’envoyer en l’air.

    Comment sortir de la Friendzone ?
    Question idiote, on ne peut pas. Il ne faut pas y entrer, c’est tout. En appliquant les conseils de base ci-dessus, tu n’y entres pas, la fille ne t’y met pas parce qu’elle sait que si elle te repousse, tu vas juste te barrer. Donc, soit elle est intéressé et elle s’allonge, soit elle ne l’est pas et elle se barre.

    Comment éviter d’être mis en orbite ?
    C’est simple, arrête de tourner. Si t’es ensablé, tentes une frappe nucléaire, ça passe ou ça casse. Si elle te sort une excuse boiteuse sur son ex, dis-lui écoutes cocotte, on n’est pas sur la même longueur d’ondes, préviens quand tu voudras passer à autre chose, en attendant, je vis ma vie.

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