La peur du rejet


Peur du rejet

Vous avez dit peur du rejet ?

La peur du rejet ne s’arrête pas à l’approche. Vous devez l’affronter durant TOUT le processus de séduction, à chaque fois que vous voudrez escalader.

Vous n’avez pas seulement peur d’aborder :

  • vous avez aussi peur de lui demander son numéro
  • vous avez aussi peur de réinitier le contact
  • vous avez aussi peur de l’appeler
  • vous avez aussi peur de proposer le rendez-vous
  • vous avez aussi peur de vous rapprocher
  • vous avez aussi peur de lui sous-communiquer votre intérêt
  • vous avez aussi peur d’escalader physiquement
  • Vous avez aussi peur de lui proposer d’aller chez vous
  • Vous avez aussi peur d’escalader sexuellement
  • Vous avez aussi peur de démarrer le sexe

Et j’en oublie sans doute.

À chaque escalade, aussi petite soit-elle, vous avez peur du rejet. Vous craignez de mal faire, de paraître needy, que ce soit trop tôt, qu’elle porte un jugement négatif sur vous et qu’elle vous rejette.

Le problème c’est que la peur du rejet vous fait paraître moins confiant (= moins attirant) et vous fait reporter l’escalader, souvent jusqu’à ce qu’il soit trop tard et que la fille ne soit plus intéressée.

Vous devez la faire disparaître.

Pas seulement lors de l’approche, mais pour chaque instant où vous la ressentez.

Cela signifie :

  1. vous détacher au maximum du résultat : même si cela paraît évident qu’elle veut que vous escaladiez, ne faites pas plan sur la comète tant que rien de concret n’est arrivé. Faites-vous à l’idée que ça peut échouer, même pour la raison la plus stupide qu’il existe, et que vous en survivrez.

  2. Réaliser qu’il n’y a rien de personnel dans le résultat obtenu : détachez votre ego du résultat. Ce n’est pas parce qu’elle vous rejette que vous êtes un pauvre type, ni même que vous êtes mauvais en drague. C’est juste qu’elle n’est pas intéressée. Et ce n’est pas parce que vous couchez en 30 minutes avec une fille que vous êtes un « Pick Up Guru », c’est que vous avez eu suffisamment de confiance pour escalader une fille initialement intéressée et compliante.

  3. Acceptez le risque : la séduction est un peu comme le jeu « qui veut gagner des millions ». Pour atteindre le million (le Fclose), vous devez renoncer à ce que vous avez gagné avant (les signes d’intérêt, l’approbation) et prendre le risque de tout perdre, en retournant à zéro. C’est la règle du jeu. Heureusement, vous pouvez rejouer TRÈS souvent !

  4. Maintenez l’impulsion : plus vous le faites, moins cela vous fait peur. C’est vrai pour l’approche, mais aussi pour tout le reste. Plus vous demandez le numéro, rappelez les filles, escaladez physiquement, proposez d’aller chez vous, etc., moins cela vous fait peur et plus vous devez à l’aise pour le faire. Alors cela devient facile pour vous et vous êtes capable d’escalader en toute confiance et faire paraître votre action/proposition comme étant parfaitement banale. Par conséquent, votre taux de réussite devient plus élevé !

La peur du rejet est l’obstacle n°1 en séduction. La dépasser doit être votre objectif principal, bien avant l’apprentissage des techniques et conseils de séduction.

Chrys

À propos Chrys

Je suis l’auteur de plus de 350 articles sur la séduction. Je donne aussi des coachings et des consultations sur la drague en journée, la séduction et la gestion de relations.

4 plusieurs commentaires

  1. Hé oui, tout cela parait très logique voir facile en théorie mais à mettre en pratique c’est une autre histoire…

    Perso, ma peur prend toujours le dessus sur ma capacité à agir et me paralyse totalement…jusqu’à ce que je me braque en abandonnant la bataille (que je livre surtout avec moi-même en fait)…car c’est surtout cela au début…se battre avec soit même. Trouver l’énergie…quand l’énergie n’est pas là, la confiance s’efface et ça devient très difficile à gérer. Quand intrinsèquement l’éducation fait qu’on s’imagine déjà en train d’échouer et qu’on se met une énorme pression tout seul en voulant placer la barre très haute, la séduction devient un vrai calvaire et la frustration reprend toujours le pas. Quand on est dans ce cycle de frustration/panne de confiance c’est très dur d’en sortir et ça peut mettre énormément de temps.

    Je ne sais pas si il y a une manière de faire pour les gens cérébraux… J’ai essayé de me mettre un petit coup de boost à ce niveau, de censurer mes pensées négatives et d’essayer de petites choses pour élargir ma zone de confort mais franchement avec les filles, ça demande toujours énormément d’efforts pour très très peu de résultats…surtout que comme tu dis il n’y a aucune logique…tu as beau faire des efforts colossaux sur toi-même, ça n’aboutit que très rarement. C’est beaucoup d’énergie, de temps et d’argent dépenser dans du vent…

    Le pire c’est que je sais que ça peut être hyper simple avec une bonne énergie interne mais je ne la trouve que très très rarement…et parfois j’ai même l’impression de m’auto-saboter…enfin bref…

    Je ne pense pas être le seul dans ce cas et si vous avez des conseils je suis preneur car c’est un vrai problème qui me pourri la vie en matière de relation amoureuse/sexuelle. (même si socialement je n’ai aucuns problèmes).

    Merci

    • J ai l impression que tu parles de moi.
      Je comprends exactement ce que tu ressens.
      Franchement à part accepter sa peur, se forcer malgré la perception insurmontable je ne vois pas d autre solution.. En fait il faut lâché prise, se mettre en position d invulnérable, comme un robot…
      Et répéter cette action plusieurs fois pour que ton cerveau reptilien et emotionnel comprennent qu il y a pas de danger ni de conséquences négative…en fait il faut surfer sur la vague de l action afin d acquérir une nouvelle nature, une meilleure version de soi même. Et avec l effet cumulé, un bon matin tu vas sentir plus confiant, plus masculin, plus fort

  2. Bonjour Fu,

    J’ai un conseil pour le problème que tu viens de décrire, c’est bête mais très efficace : ta respiration.

    La prochaine fois que tu te sens dépassé par les événements, que tu stress avec une(des) fille(s) et que tu es sur le point de tout lâcher, prend le temps de bien respirer, de respirer profondément, l’idéale c’est de faire une inspiration de 2 secondes, bloquer l’air dans tes poumons 4 secondes puis expirer très doucement pendant 8 secondes (jusqu’à ce que tu n’as pratiquement plus d’air dans les poumons), tu refais ça autant de fois que tu juges nécessaire.

    Les 2 dernières secondes  de ton expiration, ton corps va commencer tout un processus de détente (les muscles se détendent, ton rythme cardiaque ralenti, ton champ de vision s’élargi, ta voie s’éclaircie et deviens profonde …),  perso, ça change ma vision du monde, la petite voix qui pose des questions se fait moins audible, finit par disparaître, je ne réfléchis plus, j’agis …

    Pour commencer, le plus simple c’est d’avoir un repère, tu peux choisir un moment de la journée ou tu es détendu (le petit dej d’un dimanche de glandouille par exemple) et à chaque fois que tu es en stress, répète la respiration jusqu’à ce que tu approches ce repère.

    Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais une petite mise au point s’impose : cette méthode ne va pas te changer du mode mou en mode chaud patate sa mère ;), elle permet juste de cohabiter avec le stresse.

  3. Ce cool cette article, sa me rassur que, je serais toujours vivant si sa ne marche pas. Alors je peu aborder sans crainte

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