La difficulté à se lancer


Je ne suis pas fan d’aviation, et encore moins spécialiste du sujet, mais j’ai découvert récemment quelques infos intéressantes à propos des avions.

Vous allez très vite comprendre pourquoi je vous en parle.

Comme vous le savez, il y a 3 grandes étapes lors d’un vol : le décollage, la croisière et l’atterrissage.

Ce que vous ne savez peut-être pas, en revanche, c’est que la phase qui demande de loin le plus d’énergie (en litres de carburant consommés par heure), c’est le décollage.  

C’est logique quand on y réfléchit : il faut bien plus de puissance pour faire monter un avion dans les airs, que pour le faire descendre ou le maintenir en altitude après qu’il a pris son élan.

Les plus perspicaces d’entre vous auront peut-être déjà compris où je voulais en venir…  

Comme pour faire décoller un avion, ça demande BEAUCOUP plus d’effort pour se lancer à l’abordage, que d’aborder une fois qu’on a installé l’impulsion à l’approche.

La toute première approche demande bien plus d’énergie, de courage et de volonté que la cinquantième du mois.

Même si ça paraît beaucoup d’efforts de faire des approches au départ, ça n’est que pour un temps. Le temps de se lancer.

Je sais que le concept de « faire du nombre » peut faire peur. Mais rappelez-vous qu’après une certaine période à aborder régulièrement, aller vers une fille devient beaucoup plus facile.

La perception que la Nième approche qu’on s’apprête à faire, après avoir régulièrement abordé les semaines et mois précédents, n’a rien à voir avec celle de la toute première approche qu’on fait dans sa vie.

Avec le temps et la pratique, on s’aperçoit que ce qui nous semblait être une montagne franchisage n’est en réalité qu’un petit monticule qu’on peut enjamber facilement.   

Après avoir atteint la phase de croisière, où aller vers la fille suivante ne demande plus beaucoup de courage et de volonté, aborder vous semblera un effort moindre !

Il suffira de continuer sur sa lancée, de répéter ce que vous avez fait maintes fois auparavant.

Voilà le premier point commun entre la drague et l’aviation : c’est le début qui en demande beaucoup !  

Mais il y en a encore autre chose…

Vous savez probablement comment se déroule un décollage : l’avion se dirige lentement sur sa piste, entame une accélération en ligne droite jusqu’à atteindre la vitesse requise pour s’envoler, puis s’élance dans les airs et s’éloigne peu à peu du sol.

Mais savez-vous ce qui se passe si, au lieu d’accélérer plein gaz jusqu’à atteindre cette vitesse requise (entre 250 et 300 km/h pour un avion long-courrier, suivant le type d’avion), le pilote allait un peu moins vite, d’à peine quelques dizaines de kilomètres/heure ?  

L’avion serait incapable de décoller, ne serait-ce que d’un centimètre.

Il resterait figé au sol, à avancer tout droit devant lui.

La réussite ou l’échec d’un décollage se joue sur 20-30 km/h à peine.

Là encore, j’y vois un parallèle avec la drague.

Certains débutants pensent qu’ils vont pouvoir éradiquer leur peur de l’approche et aborder n’importe qui, n’importe quand, dans n’importe quel contexte du quotidien, en faisant seulement quelques approches et/ou en abordant une seule fois par semaine…   

Désolé, mais c’est bien en dessous de ce qu’il faudrait pour en arriver là.

Une approche de temps en temps ne suffit pas.

Même draguer 2 ou 3 fois par semaine ne suffit pas !

Anesthésier sa peur du rejet et installer une impulsion à l’approche demande plus d’effort.

Vous devez faire des approches quasi quotidiennes.

Pas forcément 7 jours sur 7, mais au moins 4 ou 5 jours par semaine.

Et il faut aborder 2 ou 3 fois minimum à chaque session.  

Évidemment, vous n’aurez pas besoin d’en faire autant toute votre vie.

C’est juste le temps d’arriver à votre « phase de croisière ». Ensuite vous pourrez relâcher un peu vos efforts, vous contentez d’aborder de temps en temps, tout en restant actif tout de même (sinon vous allez perdre votre impulsion).

Mais au début, vous devez fournir assez d’efforts !

Sinon, à l’instar d’un avion qui ne décollera jamais du sol s’il roule ne serait-ce que 10-20% moins vite que la vitesse requise, vous continuerez à ressentir une très forte appréhension à l’approche.

Que vous soyez amateur de daygame ou nightgame (ou des deux), c’est le même principe.

Si vous voulez vous sentir plus à l’aise et progresser pendant les prochaines semaines, mettez un bon coup d’accélérateur pour installer une impulsion !

Si vous avez VRAIMENT envie de rencontrer des femmes dans ce genre de contextes et que vous êtes prêt pour ça (je ne le recommande que si vous avez les fondamentaux nécessaires), planifiez quelques sessions d’1 à 2 heures durant les 3 ou 4 prochaines semaines.

Et ne dites pas que vous n’avez pas le temps !

Si n’importe quel « go-muscu » est capable de caser 4-5 séances d’entraînement à la gym chaque semaine dans son emploi du temps, vous devriez pouvoir organiser 4-5 séances d’approches aussi.

Sinon ça signifie que ce n’est pas réellement une priorité.

Votre super Coach,

Chrys

À propos Chrys

Je suis l’auteur de plus de 350 articles sur la séduction. Je donne aussi des coachings et des consultations sur la drague en journée, la séduction et la gestion de relations.

4 plusieurs commentaires

  1. La priorite s essoufle d elle meme quand on voit le peu de resultats…comme si l avion par manque d essence ne decollait jamais…

  2. @Les gars vous savez la pire des souffrances ??? Et bien c de voir des femmes qui nous attirent grave sexuellement et ne pas pouvoir y avoir accès…

    Quand vous voulez aborder une femme et que vous remarquez que sa fond d’écran de portable il y a la fille et son mec beau grosse ou des indices du genre…

    En plus, vous voyez la fille tous les jours quand vous allez au taff….

    Il s’agit de murs mental, mais j’aurai aimer être le grand brun juste pendant 1 an et voir comment c agréable d’être mater par les femmes et de voir qu’elles font tous pour nous mettre des opportunités de les draguer…

  3. la pire souffrance c’est surtout d’être bloqué pour aborder…comme si ton cerveau te l’empêchait alors qu’au fond de toi tu as une irrésistible envie

  4. @Alex être bloqué cela viens de toi…

    Mais ne pas avoir accès aux femmes qui te plaisent vraiment parce que la société et les médias disent aux femmes avec genre de mec faut être physiquement (être grand, brun, avec beau corps ou black) et que toi tu n’as pas eu la chance d’avoir c attributs à la naissance c mort…

    Je ne vois pas l’interêt d’aborder des femmes qui ne te plaisent pas véritablement, et le problème est que tu es souvent rejeter pour des choses que tu ne peut rien faire…

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