drague dans la rue séduction

Quel taux de réussite peut-on espérer quand on drague dans la rue ?


Depuis l’émergence du marché de la séduction dans l’hexagone, j’ai lu et entendu tout et n’importe quoi.

  • Des mecs qui prétendent avoir couché avec plusieurs centaines de femmes en un temps record.
  • D’autres qui affirment avoir un taux de réussite ahurissant, genre 90%.
  • D’autres encore qui se vantent de s’en taper une presque à chaque fois qu’ils franchissent le seuil de leur porte, comme si c’était aussi facile et rapide que de commander un Kebab au coin de la rue.

Évidemment, ils mentent.

Ils font la même chose que tous les autres vendeurs de rêves du net ; ceux qui promettent richesse, bonheur ou gros biscoteaux en un temps record.

  1. Ils étalent leur « réussite » pour vous rendre envieux.
  2. Ils ponctuent leur discours avec la fameuse formule : « avant j’étais comme vous (sous-entendu : un gros loser), puis j’ai découvert la formule qui permet à n’importe qui d’atteindre le même succès que moi ».
  3. Enfin, ils vous vendent leur coaching ou formation en ligne (souvent les deux) à un prix exorbitant, mais justifié par les énormes promesses de résultats mis en avant.

Plus ils parviennent à en mettre plein la vue, plus ça marche. C’est pourquoi ils n’hésitent pas à sous-entendre que vous pouvez obtenir des résultats bien au-delà de ceux qui peuvent être réellement atteignables.

Peut-être que ces types couchent réellement avec autant de filles qu’ils le prétendent… si leur budget pute est aussi élevé que celui de DSK.

Mais, dans la VRAIE vie, et en s’y prenant comme ils prétendent s’y prendre (approche à froid, à Paris ou dans une autre ville française, etc.) avoir de telles stats est strictement impossible.

Aborder, c’est prospecter

La séduction est d’abord une affaire de nombre.

Même si vous devenez très efficace, vous devrez quand même aborder une bonne quantité de filles avant de parvenir à en séduire une.

Aborder ce n’est pas séduire, c’est prospecter. Et la prospection, c’est principalement du hasard.

Quand vous abordez une fille après l’avoir croisé dans la rue, le résultat n’est pas sous votre contrôle. Il le devient seulement si la fille s’avère séduisible – autrement dit : que vous avez une chance de la séduire, à condition de vous y prendre comme il faut.

Avant de tomber sur une fille séduisible, vous allez devoir en aborder plusieurs qui ne le sont pas.

    • Vous allez échouer avec la plupart des filles en couple ou mariées, parce qu’elles voudront rester fidèles (et ce même si elles vous trouvent attirant).
    • Vous allez échouer avec les filles à qui vous ne plaisez pas au moins un minimum dès les premières secondes.
    • Vous allez échouer avec les filles misandres, et celles qui sont trop méfiantes.
    • Vous allez (probablement) échouer avec les filles trop coincées.
    • Etc.
    • Et, bien sûr : vous allez échouer avec une bonne partie des filles séduisibles, soit parce que vous allez mal vous y prendre, soit par manque de réussite.

Bienvenue dans la réalité !

La drague dans la rue, c’est un peu comme le poker : vous ne pouvez faire que du mieux que vous pouvez avec la main qu’on vient de vous distribuer.

Et même en démarrant avec une paire d’AS, vous n’êtes pas certain de l’emporter (il suffit de manquer un peu de réussite au flop ou de faire une petite erreur d’appréciation pour perdre la partie).

J’ai arrêté de tenir des stats depuis un moment, mais, grosso modo, je dirais qu’il me faut statistiquement aborder autour de 25 fois pour séduire une nouvelle fille.

Je peux avoir quelques « coups de chance » : coucher avec la toute première fille que j’aborde après une longue période d’inactivité, ou coucher avec deux filles abordées consécutivement dans la même journée. Mais généralement il me faut aborder autour de 25 filles pour coucher avec une.

Si je devenais moins sélectif et disposais d’une meilleure logistique que celle que j’ai actuellement, je pourrais baisser un peu ce nombre. Mais même dans ce cas de figure, je serais encore loin du taux de réussite que certains coachs prétendent avoir ou laissent sous-entendre.

Pourtant, sans vouloir paraître mauvaise langue, les infos/techniques qu’ils prodiguent laissent souvent à désirer. Vous n’irez sans doute pas très loin avec.

J’en suspecte aussi quelques-uns de s’inspirer de moi, tellement ils manquent d’inspiration…

Quel taux de réussite pouvez-vous RÉELLEMENT atteindre ?

Avoir des attentes irréalistes vous desservira tout autant que de suivre de mauvais conseils. Parce que même si vos résultats sont objectivement excellents, ils seront toujours bien en deçà de ce que les vendeurs de rêve vous ont fait espérer.

Comme je l’ai expliqué dans mon livre, si à chaque fois qu’une fille refuse de vous rencontrer ou de vous laisser son numéro vous pensez que c’est parce que vous n’êtes pas assez attirant et/ou parce que vos compétences de séduction sont mauvaises, vous ne pourrez jamais avoir confiance en votre potentiel de séduction. Et votre confiance en vous compte pour BEAUCOUP.

Gardez-les pieds sur terre : aucun coaching, aucune méthode ou technique de séduction ne vous permettra de sortir avec une grande brochette de top models en un rien de temps.

Quels résultats réalistes peut-on espérer quand on drague dans la rue ?

Difficile de donner une estimation exacte, car nous ne sommes pas tous égaux.

Suivant l’attirance (physique et non-physique) que vous êtes capable de dégager, de l’endroit où vivez, des contextes dans lesquels vous abordez, de genre de filles que vous draguez, de vos seuils de tolérance et de quelques autres facteurs, le nombre d’approches à faire peut être très différent (il n’est pas seulement corrélé à vos compétences de séduction).

Mais s’il fallait établir une règle générale, je dirais que la « règle de 3 » que Famix énonce dans son guide de l’approche directe me semble plutôt pertinente :

  • ~3 approches pour un numéro ;
  • ~3 numéros pour un rendez-vous ;
  • ~3 rendez-vous pour un fclose.

En tout cas, si vous avez autour de 30-35% de réussite à chacune des étapes de la séduction, vous vous débrouillez très bien.

En outre, si vous avez moins de 30 approches à faire pour coucher avec une fille, vous devriez plutôt vous concentrer sur l’aspect qualitatif de votre réussite (= séduire des filles de meilleure qualité) plutôt qu’essayer de réduire ce nombre encore davantage.

Être obsédé par l’idée de réduire son nombre repère risque…

  1. De nuire à votre détachement du résultat.
  2. De vous inciter à coucher avec des filles que vous ne devriez même pas vouloir rencarder (les moches, les mineurs, les cas sociaux et les barjots).

Quel taux de réussite pour un débutant ou un intermédiaire ?

Si vous débutez, votre réussite à chaque étape devrait plutôt être de l’ordre de 1 pour 10 environ.

Soit :

  • ~10 approches pour obtenir un numéro.
  • ~10 numéros pour obtenir un rencard.
  • ~10 rendez-vous, dont plusieurs peuvent être avec la même fille, pour conclure une fois.

Ce ne sera probablement ni beaucoup plus, ni beaucoup moins.

Pour un homme correctement expérimenté auprès des femmes et/ou en séduction, le taux de réussite devrait plutôt être d’environ 1 pour 5.

Vous trouvez que c’est trop d’effort ?

J’ai déjà entendu certains hommes dire que faire plusieurs dizaines d’approches pour séduire une fille était beaucoup trop.

À cela, je dis :

  1. De toute façon, vous n’avez pas le choix : c’est soit ça, soit compter sur la chance et/ou avoir des rapports sexuels tarifés.
  2. Quand on prend goût à draguer, enchaîner les approches devient beaucoup moins contraignant qu’on l’imagine.

Je peux comprendre que lorsqu’on a une peur viscérale de l’approche, aborder autant de filles puisse effrayer. Mais je vous garantis que lorsque vous aurez fait suffisamment d’approches pour ne plus être handicapé par la peur et que vous commencerez à prendre du plaisir à rencontrer de belles inconnues sympas, vous vous ficherez d’avoir à faire 30, 40 ou 50 approches.

Vous aborderez les filles que vous aurez envie, quand vous en aurez envie, sans vraiment faire les calculs. Comme dit le proverbe : quand on aime on ne compte pas !

En outre, je ne comprends pas pourquoi un mec peut se plaindre du nombre d’approches à faire alors qu’il est prêt à passer des journées entières à « swiper » à droite sur Tinder.  Et pour quoi ? Rencarder quelques filles, souvent moyennes et inintéressantes.

Avant de dire que c’est « beaucoup trop », calculez le temps que vous passez sur les applis de rencontres pour choper quelques numéros… Ça vous aidera à relativiser.

Aussi bien en termes de quantité que de temps investi, la drague dans la rue est en réalité plus efficace que la drague online. En revanche, vous n’êtes pas caché derrière un écran. Et pour les hommes qui ont peur des femmes c’est un très gros inconvénient.

Non : ce n’est pas « trop »

Je n’aborde pas à tout va, en quantité industrielle. Pourtant, dans une grande ville comme Paris, je peux aisément faire une dizaine d’approches par semaine.

Ça veut dire que je peux potentiellement séduire une nouvelle fille toutes les 2 à 3 semaines, sans même y consacrer beaucoup de temps.

Mais là où je risque de vous étonner, c’est que je suis convaincu que c’est bien plus que suffisant pour avoir une vie sexuelle épanouie.

Certes : c’est moins flamboyant que les résultats que certains coachs prétendent avoir pour vous en mettre plein la vue. Mais si vous avez une vie équilibrée – avec un boulot, des projets, une vie sociale et des activités – séduire une nouvelle femme attirante de temps en temps devrait suffire.

Vous pouvez prendre votre temps pour aborder les 30, 40 ou 50 filles qu’il faut pour rencontrer votre prochaine conquête, sexfriend ou copine.

Et rassurez-vous : vous n’allez pas entrer en dépression si vous n’arrivez pas à coucher avec 2 nouvelles filles chaque semaine !

L’inverse serait même inquiétant : être un boulimique du sexe est rarement synonyme de bonne santé mentale…

Il y a des périodes où j’ai l’opportunité d’aborder et séduire beaucoup de femmes, et j’essaie d’en saisir un maximum. Mais il y en a aussi d’autres (qui peuvent durer plusieurs mois) où je n’en ai presque aucune.

Toutefois, même durant les « périodes calmes » ma vie sexuelle et affective continue à se porter à merveille.

Car, au risque de vous surprendre à nouveau : une seule femme peut très bien vous satisfaire plusieurs mois. Il y en a même qui peuvent vous satisfaire des années !

Alors en séduire une nouvelle chaque semaine ne devrait pas être une priorité absolue pour vous.

Et si ça l’est, vous devriez vous demander pourquoi ? (Je ne suis pas psy, mais il paraît que cela peut cacher un problème d’estime de soi-même ou d’homosexualité refoulée).

 Un haut taux de réussite n’est pas atteignable quand on drague dans la rue (encore moins du jour au lendemain)

J’ai pour habitude de dire que séduire toutes les filles est impossible. Mais j’ai parfois manqué de préciser que même un haut taux de réussite est impossible.

Dans un lieu où vous êtes un parfait anonyme, n’espérez pas coucher avec 80% des filles que vous abordez. En fait, même si vous êtes TRÈS attirant, ne vous attendez pas à séduire plus de 10% des femmes auxquelles vous allez parler. C’est le maximum que vous pouvez espérer obtenir (du moins en France, je ne sais pas pour les autres pays).

Si vous êtes plus « ordinaire », ce sera plutôt dans les 5% max (soit une femme sur 20 approches). Et il faudra plusieurs années avant d’atteindre un tel taux de réussite.

Mais bien sûr, ce n’est pas quelque chose qu’un coach véreux vous dira. Qui serait prêt à payer plusieurs milliers d’euros en sachant qu’il n’obtiendra probablement que 2 ou 3% de réussite maximum après un coaching ? Et encore… si le coach est réellement compétent.

Évidemment, ça ne veut pas dire que les coachings sont inutiles. Loin de là. Un coaching en séduction peut vous permettre de mettre le pied à l’étrier ou améliorer votre réussite, comme passer de 1 à 3% (c’est quand même ~77 approches à faire en moins !)

Mais un coaching, quels que soient le prix et la durée, ne vous permettra jamais d’obtenir des résultats hors du commun, encore moins du jour au lendemain.

Alors ne croyez pas les autoproclamés coachs en séduction qui prétendent coucher avec des filles à la pelle, comme si quelques techniques de séduction (ou une attitude particulière) pouvaient leur mettre le feu au cul à toutes.

Il y a en effet des filles qu’on peut séduire avec une facilité et rapidité surprenante. J’en sais quelque chose. Mais elles ne représentent qu’un tout petit pourcentage des femmes que vous aborderez.

Les coachs qui laissent entendre qu’un grand nombre de filles sont séduisibles « grâce à leurs coaching/méthode en séduction » sont des escrocs.

À propos Chrys

Je suis l’auteur de plus de 350 articles sur la séduction. Je donne aussi des coachings et des consultations sur la drague en journée, la séduction et la gestion de relations.

8 plusieurs commentaires

  1. Excellent article encore une fois cependant j ai quelques précisions à apporter.
    Être débutant en drague de rue ne veut pas dire forcément débutant en séduction.
    A titre personnel, j ai repris la drague de rue cet été et j ai du prendre deux numéros sur 20 approches.(j ai visé que des jolies filles)
    Donc 1/10 comme mentionné dans l article.
    Par contre pour les deux autre taux, ce n est plus de la drague de rue.
    Pour le taux rdv/num je dois être un peu près à 1/4 ou 5
    Et pour le taux fc/rdv je dois être à 1/4.
    Ces deux dernier taux je les améliorés grâce à aux sites de rencontres et et au cercle social.
    C est pour ça les taux que tu donne sont très relatives pour un débutant.
    Si on calcule il faudrait 10x10x10 pour un seul fc, ça fait beaucoup ! même pour un débutant.
    Tout ça pour dire que la compétence de La drague de rue se situe surtout au niveau du premier taux.
    Après peut être que le deuxième taux est aussi corrélé au contexte dans lequel tu as pris le num.
    Est ce qu il est plus solide quand tu le prend ds ton cercle social ou autre… Ça ç est a réfléchir.

    • Être débutant en drague de rue ne veut pas dire forcément débutant en séduction.

      Oui je suis d’accord.

      On peut avoir un niveau de débutant pour la drague de rue, mais être plutôt bon (voire très bons) dans les autres phases. Merci de le souligner.

      Si on calcule il faudrait 10x10x10 pour un seul fc, ça fait beaucoup ! même pour un débutant.

      10x10x 3 ou 4 plutôt. Car comme je l’ai précisé, sur je parle de 10 rencards (day2, day3, day4… inclus), pas de 10 filles vues en rencard… petite nuance.

      Malgré tout ça fait beaucoup quand même. Mais malheureusement, pour un homme qui n’est jamais tombé sur ce blog, qui croit que l’apparence ne compte pas qu’il doit « apprendre le game », c’est à peu près le nombre à atteindre.

      Tout ça pour dire que la compétence de La drague de rue se situe surtout au niveau du premier taux.

      Oui, bien que le contexte de la rencontre influe aussi sur les deux autres phases.

      Est ce qu il est plus solide quand tu le prend ds ton cercle social ou autre… Ça ç est a réfléchir.

      Y’a plusieurs facteurs à prendre ne considération. Mais globalement tu es considéré comme plus « sécure » quand tu rencontres une fille dans un contexte social que dans la rue. Et après l’attraction, c’est le critère le plus essentiel. Si y’a pas de risque pour son image, ou sa carrière pro, ou autre, il y a de fort chance que les filles soit plus facilement compliantes.

      Comme je l’ai parfois dit, celui qui peut chopper une belle femme dans la rue peut techniquement chopper des belles femmes partout (celui qui peut le plus peut le moins)

  2. Hello Chrys!

    un artcile vraiment super! comme tous les autres d ailleurs!
    tu demysties vraiment toute la séduction et cela peut redonner espoir pour ceux qui pensent qu ils n ont aucune capacité à séduire(j en fais partie ) et qui voient que beaucoup de femmes sont indifférentes.
    En fait finalement, il faut vraiment au très haut du panier pour avoir des résultats corrects et encore!
    Donc cela encourage à continuer.
    merci!
    sinon un cas de figure quand une fille est initialement enthousiaste et que après un rdv elle ne donne plus signe de vie,est ce que c est physique ? le fait qu elle ait rencontré un autre homme ? une question de personnalité? ou tout cela à la fois? est ce que ça t est arrivé aussi?

    • sinon un cas de figure quand une fille est initialement enthousiaste et que après un rdv elle ne donne plus signe de vie, est ce que c est physique ?

      C’est ce à quoi on a tendance à penser, mais en vérité pas toujours (sinon peut-être ne t’aurais pas montré d’enthousiasme et ne se serait même pas pointé en rendez-vous)

      Il peut y avoir une multitude d’autres raisons : elle s’est remis avec son ex, à rencontrer un autre homme, elle t’en veut de ne pas l’avoir contacter assez vite et/ou de ne pas t’être montré suffisamment intéressé après le rendez-vous, ou qu’après le premier rendez-vous la connexion s’est perdue (souvent après le premier rencard le temps joue contre toi), etc.

      Et oui : ça m’est arrivé des tas de fois. Les filles sont changeantes, il faut faire avec.

  3. Salut Chris, super article ! Statistiquement, d’après ton expérience, tu dirais que la drague de rue direct fonctionne mieux que la drague indirect, ou inversement ? Ou c’est du cas par cas? Et deuxièmement, quel est la limite selon toi ou à quel moment faut il être le moins sociable et créer cette tension.? Quand on aborde on veux montrer un côté sociable,mais en même temps être sexué si je peux dire, et j’ai l’impression que les deux vont pas ensemble. Si tu peux m’éclairer la dessus.

    • Statistiquement, d’après ton expérience, tu dirais que la drague de rue direct fonctionne mieux que la drague indirect, ou inversement ?

      Oui.

      J’ai eu l’occasion de l’expliquer maintes fois sur le blog et dans mes bouquins : le direct est préférable à l’indirect dans la rue (et en day game en général).

      C’est un gain de temps, d’énergie et de crédibilité considérables dans un tel endroit.

      Mais le principe le plus important, quel que soit le contexte, c’est de ne pas chercher à cacher son intérêt. C’est surtout ça qu’il faut retenir.

      Même si tu es dans un environnement social (bar, soirée, etc.) c’est beaucoup mieux de briser la glace en montrant que tu viens pour échanger avec les gens (versus : utiliser un prétexte bidon).

      À chaque fois que j’ai conclu dans ce genre de soirée, c’était avec une approche décontractée du genre « A la vôtre » (en tendant mon verre pour trinquer) puis après qu’elles aient trinqué : « Alors vous êtes du coin ? » ou « Alors vous célébrez quoi ce soir ? ».

      Dans de tels environnements, les gens sont là pour se rencontrer, alors tourner autour du pot ne sert pas davantage.

      Et deuxièmement, quelle est la limite selon toi ou à quel moment faut-il
      être le moins sociable et créer cette tension ?

      Idem : j’en ai parlé dans mon bouquin « L’art presque simple de la drague ».

      Dans les premiers temps du processus, sans rapport préalablement établi la tension sexuelle peut être trop inconfortable pour la fille.

      Alors tu vas dans un premier temps te montrer sociable, mais sans chercher à dissiper la tension.

      Ensuite, plus le rapport va s’installer et plus tu vas « escalader » en laissant la tension gripper dans l’interaction.

      Disons globalement que tu vas commencer 80% sociable et 20% sexué, et que tu vas évoluer vers le 20% sociable et 80% sexué.

      Bien sûr, il faut prendre en compte la calibration.

      Si tu tombes sur une Brésilienne de 23 ans hypersensuelle, tu pourras être 50/50, voire 20/80 dès les premières minutes – si tu sens qu’elle est en chaleur.

      La gestion de la tension dans l’interaction est un élément très important de la séduction, mais c’est assez difficile à expliquer de façon théorique. Ça s’apprend principalement par la pratique.

      • Salut, Chris, merci pour ta réponse. Je pratique exclusivement la drague indirect, et j’obtiens des résultats moyen. Du coup j’aimerai bien utiliser la drague direct. Cependant le rejet et évidemment plus radical. Mais dire à une fille qu’on la trouve mignonne,mimi ect.. peut on appeler ça de la drague direct ? Et le fait de dire je t’ai trouvé mimi, belle, peu importe, (je parle surtout de lui dire que physiquement elle nous plaît.) nous porte pas préjudice ? Elle se dit pas la fille, ‘encore un qui me trouve mignonne.. Aucun intérêt.’. T’en penses quoi ? Par ailleurs je voudrais rebondir sur un précédent commentaire, concernant l’âge pour draguer dans rue en l’occurrence. J’ai moi même 42 ans divorcé. Et je mentretiens bien physiquement sociable ect.. Et ça me pose pas de problème pour moi de draguer partout ! Si ça peut rassurer certains.

        • Cependant le rejet et évidemment plus radical. Mais dire à une fille qu’on la trouve mignonne, mimi, ect.. peut on appeler ça de la drague direct ?

          J’ai donné ma définition de la drague directe : c’est lorsqu’on utilise son intérêt pour une fille comme prétexte pour l’aborder (versus : un autre prétexte bidon).

          Et le fait de dire je t’ai trouvé mimi, belle, peu importe, (je parle surtout de lui dire que physiquement elle nous plaît.) nous porte pas préjudice ? Elle se dit pas la fille, ‘encore un qui me trouve mignonne.. Aucun intérêt.’. T’en penses quoi ?

          Démarrer par un compliment sur le physique n’est pas l’idéal.

          C’est mieux qu’un « t’es charmante », mais c’est moins bien qu’un compliment plus élaboré comme « j’ai trouvé votre style vestimentaire très raffiné » ou « j’ai senti que vous projetiez quelque chose de particulier, d’intriguant » ou autre.

          Toutefois, le compliment reste un détail…

          Si tu ne plais pas à la fille, tu peux dire n’importe quoi de bien plus élaboré que « t’es mignonne/jolie/mimi/élégante », ça ne passera pas mieux.

          L’issue de la rencontre ne se joue pas sur un adjectif.

          Quand à complimenter sur le physique, j’en suis venu à la conclusion que ça n’était pas plus pénalisant qu’un autre compliment à condition de ne pas en faire trop.

          Un compliment, point barre. Pas 15. Et ne pas s’arrêter là-dessus : tu le dis une fois pour que la fille comprenne pourquoi tu viens lui parler, puis ensuite tu poursuis. Pas de « non sérieux, je t’ai trouvé vraiment joli. Tu es très belle. Magnifique même… » Car là, en effet, ça te portera préjudice.

          Tu es quand même censé être un homme qui plaît aux autres belles femmes. La beauté d’une femme ne devrait pas tel faire un tel effet que tu te sens obligé de le verbalisé.

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