Le daygame, ce n’est pas QUE la drague de rue


Lors du Mastermind (groupe de discussion) que j’ai organisé dimanche dernier pour les abonnés à mon cercle privé, l’un des participants nous a partagé un tuyau intéressant. 

Il nous a expliqué qu’il draguait dans les musées depuis quelque temps, et que son taux de réussite (approches/numéro) dans ce contexte était d’à peu près 90%.  

C’est énorme !

C’est sans doute un taux de réussite qu’on ne pourrait jamais atteindre dans la rue, à moins d’avoir un physique hors norme ET un jeu de séduction bien fignolé. Et encore…

Ce témoignage m’a donné l’idée de reparler d’un principe que j’ai déjà eu l’occasion d’aborder sur le blog, mais qui mérite d’être répété plus souvent…

Le daygame, ce n’est pas QUE la rue. Et encore moins la rue bondée du centre-ville, le samedi après-midi 15 heures. 

Il y a des contextes dans lesquels vous pouvez obtenir 2, 3, voire 4 fois plus de réussite, sans rien faire de différent.

C’est ce que j’appelle les contextes cibles.

La plupart des coachs en séduction, en particulier les youtubeurs, montrent et enseignent essentiellement les approches dans la rue.

Par conséquent, beaucoup de débutants s’imaginent que le daygame se limite essentiellement à la rue.

Mais en réalité il y a beaucoup plus de contextes dans lesquels on peut approcher des inconnues.

Les supermarchés, les magasins d’assez grande taille, les parcs et jardins publics, les bibliothèques, les facs et campus, les musées, et j’en passe…

En plus, on peut s’y prendre à peu près de la même manière dans la plupart de ces endroits-là.

Vous n’êtes pas obligé de tout réapprendre. D’apprendre une méthode « spéciale » pour tel ou tel lieu, qui serait totalement différente de ce que vous êtes habitué à dire ou faire dans la rue.

Évidemment, il y a peut-être une légère calibration à faire, en particulier pour la phase d’approche.

Mais pour le reste, c’est du pareil au même.

Vous pouvez avoir exactement la même discussion dans un musée que dans la rue ou un supermarché.  

Et, si vous n’aimez pas faire des approches directes sur des filles statiques ou dans des lieux clos, ou si vous trouvez cette approche inappropriée au contexte dans lequel vous vous trouvez, dites-vous que vous pouvez faire du situationnel BEAUCOUP plus facilement qu’en pleine rue !

Dans un musée ou en plein milieu d’un rayon de bibliothèque par exemple, il y a sans doute plein d’éléments autour de vous dont vous pouvez vous servir pour lancer la conversation.

Et souvent, vous n’avez même besoin de compter sur l’inspiration du moment pour trouver quelque chose à dire.

Dans certains lieux, vous pouvez utiliser les mêmes openers « par défaut » qui se prêtent à la situation.

Autre option : vous pouvez faire du direct en 2 temps : poser une simple question, puis enchaîner avec un opener direct si la fille semble réceptive.

Bref, il y a plusieurs moyens d’initier l’interaction.

À vous de voir lequel vous préférez.

Pourquoi ça marche mieux ?

Certains mecs sont surpris d’apprendre que ça marche mieux dans certains lieux que d’autres.

Parce que dans leur vision simpliste de la séduction, il n’y a qu’un ou deux facteurs qui puissent influencer le choix des femmes : le « Game », l’apparence physique et/ou le statut.

En réalité, ce qui conditionne la réponse d’une femme est plus complexe, et multifactoriel.

Une femme peut très bien être une « oui » dans un contexte, et une « non » dans un autre.

Elle peut trouver que vous êtes un mec courageux quand vous l’abordez dans un endroit, et penser que vous êtes un dragueur notoire dans un autre.

En bref, il y a des contextes où vous avez plus de chances de passer pour un « mec courageux » plutôt qu’un dragueur. Et vice versa.

Aussi, pour certains d’entre vous, il y a des contextes dans lesquels vous pouvez vous sentir plus à l’aise et légitime pour aborder ; où vous avez moins peur de passer un relou et vous faire envoyer balader. Ce qui vous aide mentalement à mieux réussir vos approches.

Une chose est sûre : dans certains contextes, les filles sont (beaucoup) moins sur leurs gardes.

Comme elles ne s’attendent pas être draguées, en particulier par des mecs lourds et très louches, leur bitch-sield est moins élevé.  

Il faut également prendre en compte le fait que certains lieux soient plus « socialement acceptables » pour les rencontrer que d’autres.

Par exemple : peu importe la manière dont vous vous y prenez – vous pouvez faire exactement la même approche que d’habitude – le fait qu’une rencontre se soit déroulée dans l’enceinte d’une fac plutôt qu’en pleine rue (moins socialement acceptable) va automatiquement augmenter les chances que la fille désire vous rencontrer et vous revoir plus tard.

Imaginez simplement qu’elle parle de votre rencontre à ses copines proches.

Si elle vous présente comme le mec qu’elle a rencontré à la fac, les risquent qu’elle ait des retours négatifs sont bien moins élevés que si elle vous présente comme le mec qu’elle a rencontré dans la rue

On lui fera moins de remarques du genre « fais gaffe », « t’es folle », « si ça se trouve, c’est un taré », ou « moi, rencontrer des mecs dans la rue, c’est pas du tout mon truc… »

Ce n’est pas un détail anodin. La validation sociale est EXTRÊMEMENT importante pour une femme.

Vous avez beau être Brad Pitt, si elle a peur d’être jugée négativement par son entourage parce qu’elle se laisse draguer/couche avec un mec qu’elle a rencontré dans un endroit où elle n’est pas censée rencontrer (d’après l’Honorable société), elle ne donnera pas suite. Même si elle a adoré vous rencontrer.

Enfin, s’ajoute à cela le fait que certaines ambiances se prêtent mieux aux rencontres que d’autres.

Comme je l’ai déjà dit à de nombreuses reprises…

  • Il vaut mieux aborder dans une rue calme qu’une rue bondée.
  • Il vaut mieux aborder dans un endroit où l’on ne se sent pas observé, plutôt qu’un endroit où vous attirez facilement les regards (devant une terrasse ou dans une rame de métro bondée par exemple).
  • Etc.  

Bref, pour faire court, le contexte de la rencontre est un facteur qui influence vos résultats.

Et il y a des contextes qui rendent les rencontres plus faciles que d’autres.

L’une des manières de réduire votre Nombre repère, c’est de mieux sélectionner ces contextes.

Ça ne veut pas dire que vous ne devez jamais aller les filles qui vous plaisent, si vous les croisez dans une rue bondée ou autre contexte compliqué…

Si une fille vous plaît, allez-y ! Faites-vous plaisir, peu importe le contexte.  

Mais il n’y a aucune raison d’aborder uniquement dans les contextes les plus compliqués.

D’après moi, une bonne partie de vos approches devraient être faites dans des contextes cibles : les contextes dans lesquels vous avez de bonnes chances d’avoir une bonne réaction et repartir avec un numéro.

Je dirais même plus : une bonne partie de vos approches devraient se faire dans des contextes cibles, sur votre marché cible !

L’une des raisons pour lesquels BEAUCOUP d’hommes n’obtiennent aucun résultat concret malgré des centaines d’approches, c’est parce qu’ils draguent des filles difficiles (pour eux) dans des contextes difficiles.

Rien qu’en ciblant mieux les filles et les contextes, ils pourraient avoir un taux de réussite tout à fait correct !

Et si en plus ils optimisaient leur apparence et apprenaient à dégager une meilleure vibe lors de leurs interactions, ils pourraient avoir quelque chose comme un numéro sur 3 approches, et revoir un numéro sur 3, sans problème.   

La rue est AUSSI devenue plus compliquée

Je pense qu’aujourd’hui plus que jamais, se limiter à la rue pour faire des approches est une erreur.

Vous pouviez le faire sans problème dans les années 90, les années 2000 et même au début des années 2010.

Mais aujourd’hui, comme j’ai pu l’expliquer dans les quelques articles que j’ai rédigés récemment (que vous pouvez retrouver sur le blog), les rencontres sont devenues plus compliquées.

Sauf si vous êtes dans une ville qui s’y prête bien OU si vous êtes déjà bien expérimenté, vous allez galérer à faire des rencontres en ne faissant que des sessions de drague de rue pure et dure.

Vous devez aussi aborder dans d’autres contextes.

Mais attention : n’abandonnez pas les sessions de drague pour autant. Surtout si vous débutez.

Déjà, les sessions sont un très bon entraînement pour anesthésier la peur de l’approche et acquérir/entretenir les compétences et des automatismes.

Ne pas être paralysée par la peur de l’approche et savoir quoi dire et faire pendant vos interactions (+ avoir le réflexe de les faire), c’est TRÈS IMPORTANT pour rencontrer dans n’importe quel contexte. Que ce soit dans votre vie quotidienne (quand vous faites vos courses, que vous sortez du bus en même temps qu’une belle nana, etc.), lors d’évènements sociaux ou quand vous êtes dans un bar.

Vous serez bien plus efficace si vous avez pratiqué le SPU régulièrement.

Et bien entendu : vous allez aussi faire des rencontres. N’en doutez pas !

Il y aura toujours des filles disposées à vous rencontrer, même dans les contextes les moins appropriés qui soient.

C’est juste qu’il y en a un peu moins aujourd’hui qu’hier, et qu’il y en aura un peu moins demain.  

Chrys

À propos Chrys

Je suis l’auteur de plus de 350 articles sur la séduction. Je donne aussi des coachings et des consultations sur la drague en journée, la séduction et la gestion de relations.

Un commentaire

  1. Super article!!!!qui remet de l’ordre dans mon esprit 🙂

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