Quand faut-il faire plusieurs rendez-vous ?


Je n’ai encore jamais abordé le sujet en profondeur sur ce blog, mais je recommande d’essayer d’aller le plus loin possible au tout premier rendez-vous.

Chaque rendez-vous EN PLUS du premier diminue vos chances de conclure.

C’est la raison pour laquelle jouer la sécurité en attendant plusieurs rendez-vous avant d’éventuellement essayer d’aller plus loin avec une fille est une TRÈS mauvaise idée.

  • Même si c’est un super canon et que vous n’avez pas envie de tout faire rater…
  • Même si elle a l’air pure et parfaitement innocente…
  • Même si elle a l’air d’être à fond sur vous et que vous vous dites que ça ne sert à rien de précipiter les choses…

…ne faites pas cette bêtise !

Cependant, il n’est pas non plus question de « tout ou rien » : soit ne rien faire, soit escalader comme un gros porc.

Certaines filles peuvent être sincèrement intéressées, mais ne pas vouloir coucher avec vous dès le premier rendez-vous, parce qu’elles ont la croyance que cela altère votre image d’elles, ou pour une autre raison du même genre. 

Pour celles-ci, mieux vaut attendre que ces barrières psychologiques disparaissent d’elles-mêmes au prochain rendez-vous, plutôt que d’avoir à affronter une grosse résistance.

Les 3 types de femmes en rendez-vous

Pour reprendre ma fameuse typologie, vous rencontrerez 3 sortes de filles en rendez-vous :

  • les OUI,
  • les NON,
  • les PEUT-ÊTRE.

Les OUI sont les 10-25 % assez faciles à closer.

Si vous interagissez avec confiance, escaladez correctement et (parfois) persistez un peu, vous pouvez vite escalader physiquement, puis sexuellement, en l’espace de quelques heures.

Les NON sont les 10-25 % impossibles à closer.

Les fameuses « escalo-réfractaires », celles qui ne montrent aucune compliance, au point que vous ne savez même ce qu’elles foutent là, en rencard avec vous !

Les PEUT-ÊTRE sont les 50-80 % des filles que vous revoyez en rendez-vous et avec qui vous sentez que « ça peut le faire », sans en être certain.

Elles vous montrent un peu d’intérêt, mais vous posent beaucoup de difficultés pour escalader. Soit lors de l’escalation physique, soit pendant l’escalation sexuelle. 

Ce sont avec ces dernières que, parfois, attendre un second rendez-vous peut-être bénéfique.

Bien sûr, si c’est une « OUI », vous n’allez pas attendre un rendez-vous supplémentaire alors que vous pourriez capitaliser son intérêt pour vous tout de suite. Ce serait stupide et vous gâcheriez pas mal d’opportunités.

Et si c’est une « NON », vous n’allez pas perdre votre temps à faire un second rendez-vous, alors que vous savez pertinemment qu’elle ne veut pas de vous comme copain ou partenaire sexuel.

Le problème avec les PEUT-ÊTRE

Malgré les apparences, cette catégorie de filles est la plus dangereuse.

Comme les « peut-être » ont l’air d’être intéressées par vous, vous gardez toujours un peu d’espoir de conclure avec, alors vous n’avez pas envie de lâcher l’affaire.

Mais si vous ne vous fixez aucune de limite, vous pouvez perdre un temps considérable avec une bonne partie d’entre elles pour RIEN, en enchaînant quelque chose comme 5 ou 6 rendez-vous de plusieurs heures, sans qu’elles ne vous laissent faire quoi que ce soit, pour finir par vous envoyer un SMS après en disant qu’elles préfèrent que vous en restiez là.

Bilan : une vingtaine d’heures et au moins une cinquantaine d’euros dépensés…

La solution : filtrer les PEUT-ÊTRE

Premier rendez-vous :

Lors du tout premier rendez-vous, je n’y vais pas trop fort avec l’escalade et la persistance.

J’escalade vite, mais je le fais avec une attitude légèrement distante, comme si « de rien était ».

Je me rapproche progressivement, puis je prends délicatement sa main. Et si ça ne passe pas, je retente silencieusement une fois.

Et si ça ne marche toujours pas, je n’insiste pas.

Je ne tente même pas le Kiss close.

Pour l’escalade sexuelle, c’est la même chose.

Quand nous commençons à échanger physiquement (caresses mutuelles, étreintes et baisés), je lui propose d’aller ailleurs (puis d’aller chez moi quand nous sommes en mouvement).

Si elle refuse, je continue à la caresser, de plus en plus intimement, puis je lui propose encore une fois.

Et si elle ne veut toujours pas, je n’insiste plus.

Je reste détaché du résultat.

Ainsi :

1. J’ai un bon aperçu de la catégorie dans laquelle la fille se situe,

2. Je close les « OUI »,

3. Je ne perds pas mon temps avec les NON,

4. Je n’ai pas l’air d’un « dalleux » avec les « peut-être » qui ont besoin d’un peu plus de temps. J’ai persisté avec elles, mais je ne leur en ai pas vraiment donné l’impression.

Second rendez-vous :

Si j’ai un second rendez-vous avez une fille, là je deviens un peu plus taquin !!

J’emmène la fille dans un endroit plus isolé, davantage à l’abri des regards indiscrets (de préférence chez moi). Puis j’escalade et, si j’ai des résistances, je persiste vraiment.

C’est le moment où je suis ce bon vieux dicton « blow me or blow me out ».

Si ça ne donne toujours rien, il m’arrive de faire de la disqualification sexuelle, afin d’imposer des conditions à notre troisième rendez-vous.

Dites à la fille qu’il vaudrait mieux pour elle qu’elle ne vous revoie jamais, parce que vous la trouvez vraiment trop sexy et que ça risque de devenir dangereux pour elle !

Dites-lui que vous bandez comme un taureau à chaque fois que vous pensez à elle, et à côté de vous elle est sous la menace que vous perdiez le contrôle à tout moment et que vous lui sautiez dessus pour lui faire sauvagement l’amour pendant des heures.

Bien sûr, quand vous lui dites cela, soyez très playfull. Il faut qu’elle sente votre second degré. 

Ne lui faites pas penser que vous êtes un véritable pervers sexuel !!!

Grossissez un peu trait pour ne pas paraître « trop sérieux », et intégrez s’y possible du prizing sexuel (c.à.d sous-communiquer l’idée que vous être un bon amant et qu’elle prendrait beaucoup de plaisir à faire l’amour avec vous).

Vous pouvez lui sortir des trucs stupides comme « la dernière fille à qui vous aviez fait l’amour aussi sauvagement est restée paralysée 3 heures à cause de l’orgasme que vous lui avez donné ».

Si vous le faites après l’escalade physique et que vous êtes dans l’état interne approprié (un état sexuel), démarrer ce genre de sex talk semblera plutôt simple et approprié.

Mais n’oubliez pas que l’objectif n’est pas de la divertir !

Vous voulez lui sous-communiquer le message que vous êtes un mec « sexuel » et que la prochaine fois, si elle accepte de vous revoir, ce sera pour une bonne grosse baise !

Je fais cela parce que c’est le meilleur moyen de lui communiquer ce message.

Car, évidemment, si vous lui dites d’une manière bien plus rationnelle et sérieuse « bon écoute, je veux bien qu’on se revoie, mais uniquement si tu es d’accord pour baiser », cela risque de beaucoup moins bien fonctionner. 

Enfin, au troisième rendez-vous, si elle décide de venir, tâchez de la ramener chez vous (ou d’aller chez elle) et, une fois isolée, donnez-lui ce que vous lui aviez dit que vous lui donneriez la fois précédente.

Il est certain que vous ne reverrez pas toutes les filles en procédant ainsi, mais au moins vous gagnerez un temps précieux en filtrant les « peut-être » qui n’ont aucunement l’intention de coucher avec vous.

Chrys

À propos Chrys

Je suis l’auteur de plus de 350 articles sur la séduction. Je donne aussi des coachings et des consultations sur la drague en journée, la séduction et la gestion de relations.

10 plusieurs commentaires

  1. Tres tres intéressant !

  2. Bonne article, cependant il y a 2 points que j’aimerais éclaircir!

    1) Comment tu t’y prends pour la ramener chez toi aux 2ème rendez-vous? Tu la date directement chez toi? ça me parait bizarre qu’elle accepte surtout qu’elle doit savoir ce qui risque d’arriver…

    2) C’est quand exactement que tu te rends compte qu’une fille est une « non »? Parce qu’on pourrait faire l’erreur de proposer un second rendez-vous alors que ça ne mènera nulle part.

    PS: je débute dans le domaine, j’ai ma première date dans quelques jours^^

    • 1) Très simple : je lui donne rendez-vous à proximité de chez moi, et quand on se rejoint, je lui propose de faire « un truc simple et économique, prendre un verre chez moi ». Si tu proposes correctement (sans hésitation), la plupart du temps les filles acceptent. Parfois, quand le phone game a duré longtemps et que je démarre le rendez-vous avec un très bon rapport, il m’arrive de le faire dès le tout premier rendez-vous. Dans peut-être 10% des cas, le fcloses peut se faire en moins de 10-20 premières minutes du rencard si tu escalades correctement.
      2) comme pour lors de l’approche, tu peux avoir quelques indices en observant sa façon de se comporter
      (pas l’air spécialement enthousiaste,ne participe pas, ou très peu, à la conversation,…), mais ce n’est pas toujours significatif. Le plus significatif c’est sa réaction lorsque la tension sexuelle s’installe et quand tu escalades :
      – est-ce qu’elle maintient le regard ?
      – reste ou recule quand tu te rapproches ?
      – comme réagit-elle quand tu la touches volontaire ? (est-ce qu’elle écarte ta main nerveusement, à l’air choqué et te reproche d’avoir voulu avancer, ou est-ce qu’elle te laisse faire ?)

      Au bénéfice du doute, continue. Au fil du temps, tu vas acquérir de l’expérience et reconnaitre instinctivement le genre de fille qui interagit avec toi, et à quelle vitesse tu peux aller.

  3. Hahaha, j’ai trop ri à la description des NON. Effectivement, qu’est-ce qu’elles foutent là si elles ne sont pas intéressées par nous ?!? 😀

    D’accord sur les statistiques aussi : l’immense majorité des filles qu’on rencarde sont malheureusement des PEUT-ÊTRE qui sont les filles les plus casse-couilles de l’univers. Et effectivement à peu près 10% des filles qu’on rencarde sont des OUI.

    Je ne me concentre plus que sur les OUI. Toute ma stratégie est basée sur le filtrage pour ne me retrouver en rencard plus qu’avec des OUI ou alors des PEUT-ÊTRE qui penchent vers le positif.

    Par contre, voici mes pronostics :
    – Vous avez de fortes chances d’avoir des relations avec les OUI (donc continuer de les voir après avoir coucher ensemble).
    – Vous n’avez QUASIMENT AUCUNE chance d’avoir plus qu’un coup d’un soir avec une PEUT-ÊTRE. (Je dis ça et j’ai déjà été en couple avec une PEUT-ÊTRE.)

    Donc, posez-vous la question :
    1. Qu’est-ce que je veux ?
    2. Est-ce que les PEUT-ÊTRE valent vraiment tous les efforts investis pour obtenir un misérable coup d’un soir ??

    Mon choix est vite fait…

    • Par contre, voici mes pronostics :
      Vous avez de fortes chances d’avoir des relations avec les OUI (donc continuer de les voir après avoir coucher ensemble).

      Absolument vrai !

      Non seulement les OUI sont les plus simples à closer, mais aussi les plus faciles à fidéliser et les moins casse-bonbon en relation.

      Plus facile à closer, mais aussi plus faciles à vivre !

      – Vous n’avez QUASIMENT AUCUNE chance d’avoir plus qu’un coup d’un soir avec une PEUT-ÊTRE. (Je dis ça et j’ai déjà été en couple avec une PEUT-ÊTRE.)

      La majorité des coups d’un soir sont dans cette catégorie là.

      Cependant, il est toujours possible d’en fidéliser une partie si :
      (1) tu lui donnes beaucoup de plaisir pendant le Fclose
      (2) tu passes un excellent moment avec elle dans les quelques heures qui suivent le Fclose [ex. vous commandez des pizza, délirez ensemble et discutez beaucoup de choses divers]
      (3) tu répètes la même chose une à deux fois la même chose [Fclose (+beaucoup de plaisir) + Bon moment passé)].

      Ca demande plus d’effort et d’investissement, et parfois beaucoup de persistance et patience pour la revoir après le premier Fclose (et aucune garantie que ça marche). Mais parfois, ça devient des filles « sympa » parce qu’elles s’attachent à toi. Alors, mieux vaut le faire à deux conditions : elle te plait VRAIMENT et/ou tu n’as pas l’opportunité de rencontrer beaucoup de fille (tu vis dans une petite ville/très peu de temps pour draguer).

      Si tu peux faire une cinquantaine approches par mois, alors mieux flirter en amont. Mais, pour moi qui ai passé une bonne partie de mon temps dans une ville comme Lille, je sais que le nombre d’approche/rencontre dans certaines villes est limité et qu’il faut aussi être en mesure de convertir une partie des « PEUT-ÊTRE ».

      • Et je rajouterais que les mecs qui couchent avec des tonnes de filles, c’est parce qu’ils couchent avec des tonnes de PEUT-ÊTRE (qui restent l’immense majorité du temps des coups d’un soir comme dit plus haut).

        Donc, ils couchent dès le 1er rencard parce qu’ils savent très bien que l’immense majorité des filles ne voudra pas d’une relation avec eux. Ça demande une bonne logistique (de coucher au 1er rencard).

        J’ai pas vraiment trouvé les relations avec les PEUT-ÊTRE (je ne parle pas de se mettre en couple, mais j’entends « relations » au sens large, discuter c’est avoir une relation, aller se promener c’est avoir une relation, etc.) très enrichissantes et épanouissantes. Et comme je ne supporte pas les conneries, les résistances, etc. je me « prive » d’une bonne partie des filles.

        Donc, si vous n’avez pas des « chiffres » élevés, pas d’inquiétude : vous ne ratez « rien ». 😉

        Quantité ou qualité à vous de choisir. 😉

        Je préfère coucher seulement avec 10 OUI agréables dans toute ma vie plutôt que de coucher avec 50 PEUT-ÊTRE qui me cassent les couilles.

        • The sexiest thing a woman can do to get a man’s interest is to not play « hard to get »

          J’ai toujours pensé que le H2G était de loin la technique de séduction la plus sur-estimée, aussi bien chez les hommes que chez les femmes.

          – si la personne que tu cherches à séduire n’est pas intéressé par toi au départ, jouer les « H2G » ne va par augmenter par miracle son intérêt.

          – si la personne est intéressée, alors à quoi ça sert ? (puisqu’elle est DEJA intéressée). Ca peut être marrant 5 minutes, mais après c’est totalement contre productif.

          Alors que si un personne, qui te plait te fait ouvertement du charme, hum… c’est SEXY (tension sexuelle dans l’air) !

          OK, la réponse est un poil Hors sujet, mais ta réponse m’a fait penser à ce mythe du « se faire désirer » en séduction ^^. C’est un sujet qui est à méditer…

        • Salut dragueurdesrues,

          j’aime bien tes commentaires sur DA, on pourrait discuter pour partager nos expériences et éventuellement se voir si t’es sur Paris. Tu peux me joindre à [email protected]

          • Salut Jules,

            C’est une bonne initiative de proposer à des lecteurs du blog de se rencontrer. On m’avait déjà fait la suggestion auparavant.

            Si cela vous interesse, on pourrait organiser un meeting et discuter tous ensemble de la meilleure manière de se mettre en contact pour pratiquer ou échanger ensemble IRL.

            Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à m’envoyer pour rencontrer à Lille ou Paris ou me faire part d’autres idées et suggestions, n’hésitez surtout pas à m’envoyer un mail via le formulaire de contact.

            Chrys

  4. Salut tout le monde, alors moi j’aime découvrir la personne avant.

    1er rendez vous autour d’un café à discuter de tout et de rien, elle sourit, se passe la main dans les cheveux, se fait des bouclettes on se regarde dans les yeux.

    2ème rendez vous en se balladant ,en discutant, pendant près de 4heures, toujours les sourrire, elle rigole, se fait encore des bouclettes avec les cheveux, elle a voulu me faire visiter une maison qu’elle a acheté, avec bcp de travaux à faire, en se quitte en rigolant je la prend par la taille.

    Le 3ème rendez vous est fixé, j’ai prévue de passer aux choses sérieuses et tenter de l’embrasser , une petite balade avec elle dans un parc, ensuite resto,et ciné. J’ai prévue de lui demander de me faire visiter chez elle après le ciné, elle n’arrête pas de me dire que chez elle, c’est une véritable broquante. Elle est très attachante, prof de théâtre, un petit brin de folie .

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