Les rencontres en fonction des périodes de l’année

La plupart des activités de loisir sont saisonnières. C’est-à-dire que certaines périodes de l’année sont plus propices que d’autres à leur pratique.

Je peux prendre maints exemples.

Commençons par le ski. 

Entre janvier et février, les pistes sont pleines à craquer. Mais le reste de l’année, elles fonctionnent au ralenti ou sont fermées. 

C’est pareil pour les activités nautiques (location de jet ski, tours en bateau, plongée sous-marine, etc.), à ceci près qu’elles se pratiquent l’été et non l’hiver. 

Même les activités qui ne sont pas directement dépendantes de la météo ont un cycle saisonnier, avec des hauts et des bas.

Les salles de cinéma se rempliront plus facilement en automne et en hiver, parce que lorsqu’il fait beau dehors les gens ont tendance à délaisser les activités « intérieures » au profil de celles extérieures.

Quel intérêt d’aller au ciné quand il fait 25° dehors et qu’on peut aller à la piscine, se poser dans un parc ou à la terrasse d’un café ?

Peut-être est-ce aussi un réflexe naturel qui nous incite à aller prendre notre dose de vitamine D.

En tout cas, on aura tendance à préférer prendre un bon bain soleil plutôt que de rester enfermé.

Pourquoi je vous parle de ça ?

Si je vous parle de ça, c’est parce que c’est la même chose avec les modes de rencontres. 

Chaque mode a « sa saison ». 

Prenons le mode que je le connais le mieux : le daygame.

Il est évidemment praticable toute l’année, mais on aura tendance à en faire bien davantage durant la période printemps-été.

C’est à ce moment-là qu’on croisera le plus d’opportunités et qu’on obtiendra nos meilleurs résultats.  

En outre, la manière de pratiquer évolue également en fonction de la période.

Tout d’abord, les lieux fréquentés vont être différents.

On va largement favoriser les lieux clos en hiver (centres commerciaux, gares, supermarchés, éventuellement facs et bibliothèques), tandis qu’on préférera rester en extérieur en été (traîner dans les rues, les parcs, les places, les centres commerciaux « ouverts »).

Les objectifs peuvent être différents aussi.

Entre mi-avril et juin, je cherche essentiellement à collecter les numéros de téléphone et/ou les réseaux sociaux.

Comme on croise pas mal d’opportunités à cette période-là, on peut faire un bon nombre d’approches, et en « convertir » un certain pourcentage en numclose, puis en rencard.

Par contre, à cette période de l’année, les filles sont relativement occupées. Le boulot, l’approche des examens, les gosses, etc.

Du coup, ce n’est pas la meilleure période pour les rendez-vous instantanés.

C’est pareil pour le mois septembre : il y a beaucoup de targets, mais peu d’entre elles sont disponibles pour passer une, deux ou trois heures avec vous le jour même de la rencontre.

Mais en juillet-août, la tendance évolue.

À cette période de l’année, les rues sont plus calmes ; beaucoup sont partis en vacances.

Du coup, on fait moins d’approches, et on collecte moins de numéros… 

Par contre, c’est la meilleure période pour faire des rendez-vous instantanés et des SDL.  

Parce que parmi les filles qui errent dans les rues, on a une plus grande proportion :

1. De touristes qui flânent. 
2. D’étudiantes, qui n’ont pas pris de vacances et qui s’ennuient fermes, parce qu’elles n’ont plus de cours et que 80% de leurs amis se sont barrés.
3. De mères célibataires, dont les enfants sont en colo, chez le paternel ou les grands-parents.

En juillet et août, on tombe beaucoup plus facilement sur ce genre de filles, qui n’ont ni plan précis ni d’obligation pour la journée.

Et, si vous leur plaisez, beaucoup d’entre elles ne seront pas contre l’idée d’épicer leur journée d’été, qui annonçait aussi terne que celles précédentes.

Le online game

Pour le online game (l’autre mode de rencontre que je pratique pas mal depuis quelques années), c’est quasiment l’inverse.

On a globalement plus de chances d’y faire des rencontres en saison froide.

Entre janvier et avril, c’est la période idéale.

Mais dès qu’on entre dans les beaux jours, les matchs et les opportunités se font plus rares. Sans doute parce que les filles délaissent les sites/apps pour sortir dehors, faire du shopping et se balader avec leurs copines, voyager, etc., etc.

Évidemment, c’est toujours possible de faire des rencontres durant cette période-là, mais ça demande d’y consacrer plus (voire beaucoup plus) de temps.

Puis les plateformes de rencontres recommencent à être fréquentées en octobre et novembre. On entre à nouveau dans une période propice pour rencontrer sur internet.

Enfin arrive le mois décembre et la période des fêtes. Là, les nanas délaissent à nouveau les apps de rencontres. Elles préfèrent sortir faire les boutiques et les marchés, voir leur famille et leurs amis, faire des trucs plus intéressants.

Là aussi, ça devient plus difficile de faire des rencontres online.

Et curieusement ça coïncide avec le moment où le daygame redevient relativement intéressant…

Durant les 3 premières semaines de décembre, les rues redeviennent animées grâce aux marchés de Noël, aux décorations et à l’ambiance qui se dégage.

C’est de loin le meilleur moment en hiver pour pratiquer le daygame.

Voilà une des raisons pour lesquelles je perçois vraiment la drague online comme un complément au daygame, plutôt qu’un mode de rencontre concurrent.

Les autres modes de rencontre

N’ayant pas suffisamment d’expérience en nightgame – ça a toujours été un mode de rencontre occasionnel pour moi -, je ne peux pas me prononcer avec autant de certitudes que pour le daygame ou le online game.

Mon impression, c’est que ça rejoint plus ou moins le cycle du daygame. Les gens ont tendance à sortir davantage en été qu’en hiver.

Cependant, ce mode de rencontre semble plus résilient à une mauvaise météo. L’affluence semble davantage conditionnée par le calendrier scolaire.

Quant au « social game », ce n’est pas vraiment possible de déterminer un cycle, puisqu’il s’agit d’un mode à part…

C’est plus une catégorie qu’un mode de rencontre en soi.

Derrière cette étiquette, on trouve une grande mosaïque de petits modes de rencontres.

Le cycle va dépendre du genre d’évènements sociaux auxquels vous aimez participer.

Par exemple, la plupart des activités en club se calquent à l’année scolaire.

Si vous prenez des cours de self-défense ou de Yoga, il y a de bonnes chances pour que les cours s’arrêtent durant la période des fêtes et les vacances l’été. Et il y aura sans doute un pic de fréquentation pendant les premières semaines de septembre et de janvier – ce sont les deux moments de l’année où les gens sont motivés pour pratiquer ce genre d’activités.

Cela dit, vous pouvez aussi trouver des évènements qui se déroulent essentiellement durant les beaux jours.

Les festivals de musique en sont un bon exemple.

Aussi sur l’appli Meet Up, vous trouvez pas mal de propositions d’activités en été : vélo, rando, café polyglotte, etc. Ça peut être sympa de participer à plusieurs d’entre elles, histoire d’augmenter ses chances de rencontres.

Voilà.

À présent vous avez une meilleure idée des modes de rencontres à prioriser selon la période de l’année.

Chrys