retrouver l'impulsion

Comment retrouver l’impulsion ?


Il y a des principes qui sont universels et s’appliquent partout, sinon dans de nombreux domaines de la vie. C’est le cas du principe d’impulsion que j’ai déjà évoqué maintes fois.

Permettez-moi de vous conter une anecdote pour introduire le sujet.

Entre le mois de Novembre et Mars, j’ai beaucoup écrit. Certainement plus jamais.

Entre la rédaction de mon nouveau guide, la fréquence de 2-3 articles par semaine que j’ai maintenu sur mon blog durant quelques mois, les textes rédigés en Freelance, etc., j’ai peut-être tourné autour de 40.000 à 50.000 mots par mois – écrit, relus, édités.

Pour vous donner une idée, le contenu d’un livre de « non-fiction » compte généralement entre 30 000 et 50 000 mots ; mon dernier guide L’Art (Presque) Simple De La Drague fait autour de 44 000 mots. C’est l’équivalent d’un livre par mois.

Pour certains c’est normal d’écrire autant, mais pour moi c’est un rythme soutenu ; j’ai fini par saturer et avoir besoin d’une pause.

C’est la même chose quand on aborde beaucoup en un court laps de temps. Si en un mois vous faites plusieurs centaines d’approches, les chances que ça finisse par devenir une démarche mécanique plutôt que pour le plaisir sont élevées. Dans ce cas il faudra peut-être faire un break pour retrouver la motivation.

Il n’y a aucun souci à cela ; c’est important de faire une pause de temps en temps.

Un problème peut néanmoins survenir si la pause est trop longue, comme un mois ou deux, parce qu’elle risque de vous faire perdre totalement votre impulsion.

Autrement dit, après quelques temps d’arrêt vous êtes incapable de saisir les opportunités se présentent, comme vous en aviez l’habitude. Vous ne faites plus rien même si le désir de rencontrer des femmes est revenu.

  • Souvent c’est à cause de l’anxiété à l’approche qui renaît ;
  • Dès fois c’est aussi un peu la procrastination : vous avez repris l’habitude de rester passif dans ce genre de situation, alors vous n’arrivez plus à vous motiver le moment venu ;
  • Parfois, ce sont les deux en même temps !

Une fois que l’impulsion a disparu, cela devient très difficile de reprendre.

Vous et moi en savons peut-être quelque chose…

Nous l’avons vécu en drague, et c’est aussi ce que j’ai expérimenté récemment avec l’écriture.

Tous les jours, pendant des semaines je me disais « il faut que je m’y remette. »

Je me mettais devant mon ordi, j’ouvrais Word, mais au moment d’écrire je ne me sentais bloqué comme si j’étais en panne d’inspiration. Le manque de pratique ces dernières semaines et (un peu) la peur d’écrire de la merde prenaient le dessus sur ma volonté.

Retrouver l’impulsion

La bonne nouvelle, c’est que la solution est tout aussi universelle que le problème.

Pour récupérer l’impulsion, il n’y a pas mille méthodes… Il faut s’y remettre progressivement.

Comment j’ai fait pour me remettre à écrire ? Le plus simplement du monde : je me suis mis devant mon ordi, et je me suis discipliné à écrire quelque chose ; même si c’était nul, même si c’était court, même si ça ne valait pas la peine d’être posté.

J’ai oublié mon perfectionnisme à la noix, et je me suis remis doucement à pratiquer.

Et même si j’ai dû jeter les premières ébauches d’articles, j’ai repris la pratique !

Pour reprendre l’impulsion d’aborder, il ne s’agit pas de se remettre subitement dans le bain en sortant faire 20 approches dans la rue en l’espace de quelques heures. Il s’agit de retrouver une certaine constance, de progressivement refaire d’aborder une fille son habitude de vie.

L’impulsion revient de la même manière qu’elle était venue, avec un seul ingrédient : la répétition ; Un petit peu chaque jour, ou plusieurs jours par semaine.

Pour l’écriture je suis moi-même tombé dans l’erreur de penser qu’il fallait s’y remettre d’un seul coup comme avant, écrire de gros articles de 2000-3000 mots comme j’avais pris l’habitude de faire ces derniers mois. Mais ce n’est pas nécessaire quand on reprend. Pas besoin de se mettre une telle pression. Mieux vaut rédiger des articles un peu plus courts comme celui-ci, mais les écrire RÉGULIÈREMENT. La facilité d’écrire reviendra d’elle-même.

Si vous avez perdu l’impulsion et avez du mal à la récupérer, j’ai un bon conseil :

Ne cherchez pas à refaire la même chose qu’avant d’arrêter.

Peut-être qu’il y a quelques semaines, mois ou années, vous pouviez aborder dans n’importe quelle fille dans n’importe quelle situation sans hésitation ou nervosité, mais c’était AVANT. Depuis, vous êtes resté inactif.

Avant je soulevais 120 kg en développé-couché… mais j’essayais aujourd’hui de faire la même chose, la barre risquerait de m’écraser !

Soyez patient, vous récupérerez votre niveau bien assez vite. En attendant, facilitez-vous la tâche un maximum.

  • Recherchez des contextes où vous vous sentez plus à l’aise : où il y a moins de monde, où les filles ont l’air moins pressées, etc.
  • Éventuellement, vous pouvez prendre mes services. On aménagera un programme de coaching sur-mesure Ce sera aussi l’occasion de (re)voir aussi les autres phases : téléphone, rendez-vous, fidélisation, relation(s).

Mais rappelez-vous bien que ce qui compte est d’abord de retrouver cette constance.

Il vaut mieux faire régulièrement quelques approches faciles, le temps de se remettre dedans, que de rester paralysé en voulant refaire quelque chose qui demande plus d’entraînement.

Chrys

À propos Chrys

Je suis l’auteur de plus de 350 articles sur la séduction. Je donne aussi des coachings et des consultations sur la drague en journée, la séduction et la gestion de relations.

3 plusieurs commentaires

  1. Bonjour Chrys,

    Après être arrivé à presque la moitié de ton dernier livre, j’aurais quelques questions:

    1) Quand tu parles de faire une pause qui peuvent varier en fonction des personnes (quelques jours à quelques mois). Est-ce que durant cette période, tu ne t’imposes aucune approche ? Par exemple, zéro c’est zéro !

    2) Tu évoques aussi le « nombre repère ». Est-ce une statistique fiable ou une sorte de superstition pour justement être combatif sur le terrain?

    3) Tu disais aussi que tu abordais rarement en Hiver, car, tu trouvais les filles moins attirantes à cette période de l’année. Est-ce que ce n’est pas la meilleure période pour aborder car les mecs sont justement moins partants pour le faire… ?

    4) Enfin, il y a un concept, que je n’arrive pas à saisir pour l’instant dans ton livre. C’est l’idée de « discrétion ». Pour arriver à faire 3 ou 4 approches en 30 mn, et ainsi pouvoir libérer du temps pour faire autre chose par la suite, c’est qu’il faut être présent dans des lieux où il y a du monde et par conséquent, où on est susceptible d’être vu, et par la même occasion, il y aura une gêne qui sera présente, impossible de l’éliminer quand on aborde car on est observé d’une manière ou d’une autre. Comment tu t’y prends? Est-ce que tu cherches les conditions optimales?

    • 1) Quand tu parles de faire une pause qui peuvent varier en fonction des personnes (quelques jours à quelques mois). Est-ce que durant cette période, tu ne t’imposes aucune approche ? Par exemple, zéro c’est zéro !

      En général non. Mais, sauf si j’ai une opportunité presque providentielle (genre elle me fait un grosse sourire, on se retrouve côte à côte ou c’est elle qui m’aborde), je ne fais rien. Quand on est en mode « off », on perd vite le réflexe d’aller vers les filles.

      2) Tu évoques aussi le « nombre repère ». Est-ce une statistique fiable ou une sorte de superstition pour justement être combatif sur le terrain?

      Un peu des deux… Mais en soi c’est bien un nombre statistique. En fait, il n’y a pas de garantie que si ton nombre repère est 30, ce soit la 30ième qui sera la bonne, mais ça s’équilibre et en général, si tu fais 30 approches par mois, à la fin de l’année tu auras environ 12 fcloses. Le nombre repère marche aussi beaucoup mieux si c’est par « numclose » ou « rendez-vous », parce que le nombre est plus réduit, donc plus fiable.

      3) Tu disais aussi que tu abordais rarement en Hiver, car, tu trouvais les filles moins attirantes à cette période de l’année. Est-ce que ce n’est pas la meilleure période pour aborder car les mecs sont justement moins partants pour le faire… ?

      Je ne pense pas. Je pense que les filles sont plus « closables » en été pour différentes raisons, et il n’y a pas tant de mecs que ça qui draguent. L’avantage possible de l’hivers (qui peut aussi être un inconvénient), c’est qu’il y moins de monde (notamment des mâles) qui trainent dans les rues. Ca rend ton approche légèrement plus crédible.

      4) Enfin, il y a un concept, que je n’arrive pas à saisir pour l’instant dans ton livre. C’est l’idée de « discrétion ». Pour arriver à faire 3 ou 4 approches en 30 mn, et ainsi pouvoir libérer du temps pour faire autre chose par la suite, c’est qu’il faut être présent dans des lieux où il y a du monde et par conséquent, où on est susceptible d’être vu, et par la même occasion, il y aura une gêne qui sera présente, impossible de l’éliminer quand on aborde car on est observé d’une manière ou d’une autre. Comment tu t’y prends? Est-ce que tu cherches les conditions optimales?

      Déjà, tu n’es pas obligé de rester au même endroit. Si tu fais une approche toutes les 5-10 minutes, tu peux la faire à 100/200 mètres, ça te permet de limiter les risques de faire repérer VS rester au même endroit (surtout si c’est un lieu clos.)

      Aussi, tu peux très bien faire une approche discrète. Souvent, personne autour de la fille ne réalise que je l’aborde parce que mon approche est très simple et non intrusive. J’arrive tranquillement à sa hauteur et j’attire son attention. Je ne fais même pas d’effort particulier pour l’arrêter.

      Enfin, tu n’es pas obligé de l’aborder exactement à l’endroit où tu l’as vu. Tu peux attendre qu’elle s’écarte légèrement de la foule pour que ce soit plus intime et discret.

  2. Article intéressant, je pensais à cela récemment en plus !
    J’écris sur mon blog depuis à peu près 6 mois et je commence à sentir une baisse de motivation dans l’ecriture d’articles.
    Mon astuce est de continuer d’écrire presque chaque jour, même si c’est pour écire que 3-4 phrases, je me dis que comme avec les aproches, cela permet de garder la bonne habitude. 😉

Laisser une réponse

Votre adresse email ne sera pas publiéeLes champs requis sont surlignés *

*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.