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Comment draguer une fille, quand on manque d’énergie ?


Vous êtes dans la rue, mou et sans énergie, comme ça peut arriver à tous au cours d’une journée (personne ne pète la forme 24 heures sur 24 !)

Là, vous croisez une fille…

Elle marche tranquillement, elle est jolie et bien foutue. C’est tout à fait votre genre. (Ironie du sort : c’est souvent dans ces moments-là qu’on les rencontre.)

Que faites-vous ?

  • Vous y allez quand même, en dépit de votre état interne ;

Ou…

  • Vous vous dites qu’avec votre énergie de tortue sous sédatif, ça ne sert à rien, que vous seriez à peine fichu d’aligner 3 phrases d’affilée, et vous renoncez à tenter votre chance.

Si vous me répondez que vous y allez à chaque fois ou presque, félicitations ! Vous faites partie des rares dragueurs dont la confiance est indépendante du niveau d’énergie.

En revanche, si vous raisonnez de la seconde manière la plupart du temps, cet article est pour vous : voyez-le comme le « petit coup de pied au cul » pour vous faire passer dans la bonne catégorie.

Vous n’aurez pas toujours une énergie débordante au moment d’aborder — ni quand vous serez au téléphone ou en rendez-vous.

Vous devez apprendre à faire sans ; à être le moins dépendant possible de votre état interne.

Bien sûr, je ne dis pas que l’énergie ne compte pas !

Elle influe sur les compétences sociales et sa vivacité d’esprit, c’est indéniable.

Mais elle joue aussi un rôle de placebo (ou « nocébo »), dans la mesure où l’on perd facilement foi en ses chances quand son énergie n’est pas au beau fixe.

Penser qu’on ne peut pas aller draguer une fille avec un niveau d’énergie faible est une croyance limitante. Je vais vous le prouver ci-dessous.

Mais avant cela, laissez-moi vous raconter la rencontre qui a inspiré cet article…

Comment draguer une fille dans le métro… sans énergie !

Ceux qui connaissent le métro Châtelet-les-Halles à Paris peuvent se figurer les flux et reflux de passants qui vont dans tous les sens le samedi en début de soirée, dans l’artère principale de la station.

Ça n’est pas le contexte rêvé, mais c’est encore pire quand on y ajoute l’humeur d’un pékin en transit, éreinté par le froid et une longue journée, dont la seule envie de rentrer au plus vite chez lui.

C’est dans ces conditions que j’ai croisé Marie, cheveux mi-longs et talons aiguilles, avec une taille fine qu’on croirait pétrie pour y accueillir un bras autour — le mien !

Mon coup d’œil aguerri de dragueur a pu la repérer arriver dans ma direction à une vingtaine de mètres, mais j’ai bien dû attendre qu’elle en fasse dix après m’avoir croisée pour rassembler le courage suffisant pour l’aborder.

La faute aurait pu être imputable au contexte. Faut dire qu’un sous-sol bondé, froid et bruissant n’a rien d’idéal pour une rencontre. Mais la première chose qui m’est venue à l’esprit, alors que j’aurais pu trouver mille excuses plus légitimes pour renoncer à y aller, c’est que je manquais d’énergie…

Mon cerveau d’en bas me disait « tente ta chance quand même, tu n’as rien à perdre ! » tandis que l’autre d’en haut répondait « surtout pas ! »

Comme quoi le plus sage des deux n’est pas toujours celui qu’on croit !

En fin de compte, j’ai fini par écouter la voix de la sagesse (mes couilles), non sans me faire violence, parce que je n’étais pas dans un bon state.

Puis, j’ai fait ce que j’avais déjà réussi à faire un millier de fois auparavant : dire bonjour, complimenter, enchaîner.

Elle a bien réagi. Même très bien. Son premier réflexe fut de me répondre par un sourire, avant de me remercier.

On a discuté plusieurs minutes. Et à aucun moment mon énergie n’a fait défaut.

J’ai d’ailleurs ressenti un « coup de boost » après l’approche ; sans doute les effets de l’adrénaline.

J’ai dû persister pour repartir avec son numéro. La faute au caractère patibulaire du lieu de rencontre je présume (qui a idée d’aborder dans un métro ?)

D’un point de vue purement « technique », tout s’est bien déroulé : conversation fluide, bon langage corporel, voix posée, attitude détendue et sexuée, avec juste ce qu’il fallait d’aisance.

Lorsque j’ai repris ma route en pianotant son prénom sur mon smartphone, je me suis dit que la seule véritable difficulté avait été de se lancer malgré mon état interne. Que c’était un point sur lequel j’avais beaucoup progressé ses dernières années, et que beaucoup auraient renoncé à ma place (la plupart des gars ayant déjà du mal à draguer seuls).

Me procurer son numéro n’a pourtant pas été compliqué…

Voilà qui ferait un bon sujet d’article !

 3 raisons d’y aller quand même !

Mon introspection subséquente à cette rencontre (pourquoi j’avais tant hésité ?) m’a permis de prendre conscience de 3 raisons pour lesquelles renoncer à aller parler à une fille à cause d’un manque d’énergie était stupide.

  • Les compétences ne font pas TOUT.

Certes, l’énergie influe sur sa sociabilité ; meilleure elle est, plus l’on est sociable.

Mais ce n’est pas seulement la manière de draguer qui compte, c’est aussi qui l’on drague…

Quel que soit le state dans lequel vous êtes, il sera plus facile de séduire une célibataire qui vous trouve attirant au premier abord qu’une femme mariée à qui vous ne plaisez pas.

Le rôle de votre énergie, au même titre que l’opener ou le contenu de la conversation, a une influence limitée sur le résultat.

De plus, il ne s’agit que de compétences sociales

Pour installer de la tension sexuelle, escalader ou avoir confiance en soi, nous n’en avons pas tellement besoin.

  • Être assez bon est suffisant.

Vous n’avez pas besoin de faire une performance excellente pour être séduisant. (Toujours dire et faire LE truc parfait…)

Avec l’expérience et la pratique, on doit être capable d’aborder, mener une conversation et escalader sans recourir aux compétences sociales et à la vivacité d’esprit que confère une forte énergie.

Du moins avec un style minimaliste comme le mien (je prends un tas de numéros « à froid » dans mon quotidien.)

  • L’énergie fluctue.

Il y a de fortes chances que l’énergie que vous ressentez au moment où vous vous décidez à aborder évolue après l’approche.

Après l’opener, si une réaction est positive votre corps va libérer tout un tas d’hormones — comme après avoir sauté à la corde ou en parachute.

Vous obtenez un boost énergique immédiat !

Au contraire, il peut arriver qu’une réaction négative plombe votre état interne.

Qui n’a jamais ressenti son énergie sapée juste après une mauvaise réaction, ou une série de mauvaises réactions ?

Votre niveau d’énergie au moment de l’approche n’est pas nécessairement celui que vous aurez pendant l’interaction.

L’énergie est surcotée !

En résumé, l’influence de l’énergie est, en grande partie, dans votre tête !

Elle n’est pas si importante en réalité (cf. les 3 raisons citées ci-dessus).

Votre innergame (= confiance en votre potentiel de séduction) doit être indépendant de votre niveau d’énergie, tout comme il doit être indépendant de l’attirance de la fille que vous abordez — que ce soit une « 5 », une « 8 » ou une « 10 » vous devez agir de la même manière.

La prochaine fois que vous tomberez sur ce genre de situation et que vous direz que « vous n’avez pas assez d’énergie », rappelez-vous cette lecture ! Vous saurez alors ce qu’il vous reste à faire.

Puisse cet article vous donner le « pied au cul » pour faire quelques belles rencontres que vous n’auriez pas osé faire auparavant.

~ Chrys

À propos Chrys

Je suis l’auteur de plus de 350 articles sur la séduction. Je donne aussi des coachings et des consultations sur la drague en journée, la séduction et la gestion de relations.

Un commentaire

  1.  » Votre innergame (= confiance entre votre potentiel de séduction) doit être indépendant de votre niveau d’énergie, tout comme il doit être indépendant de l’attirance de la fille que vous abordez — que ce soit une « 5 », une « 8 » ou une « 10 ».  »

    Conseil précieux (et très bon article) , merci ! 🙂

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