Ce que je pense de la prostitution

Voilà un sujet sur lequel on m’a souvent demandé mon avis :

Qu’est-ce que je pense de la prostitution ? 

Est-ce que j’y ai recours ?  

Est-ce que je pense que ça peut être bénéfique, notamment pour acquérir une meilleure confiance sexuelle ? 

Je vais partager mon point de vue ici.

Mon avis sur la prostitution

Pour commencer, je n’ai personnellement jamais eu recours à la prostitution. 

Je ne dis pas que je n’ai jamais été tenté. 

Mais jusqu’à présent, je n’ai jamais franchis la barrière. Et ce, pour plusieurs raisons. 

La première est simple : je n’en ai jamais ressenti le besoin. 

Depuis mes 23 ans, j’ai une vie sexuelle satisfaisante. 

J’ai connu quelques périodes d’abstinence, comme à peu près tout le monde, mais elles n’ont jamais dépassé les quelques semaines.

Et même si j’aime beaucoup le sexe, je sais m’en passer. Je peux enchaîner de courtes périodes d’abstinence sans problème. 

En somme : pour moi, payer une escort/prostituée, ce serait un peu comme louer une voiture alors que j’en ai déjà plusieurs stationnées dans mon garage… Ça n’a pas grand intérêt.  

Et tant mieux ; c’est justement la raison pour laquelle j’ai mis tant d’efforts à maîtriser la séduction.

La deuxième raison, c’est que je suis très peu dépensier de nature. 

Encore moins pour ce genre de choses. 

Payer quelques centaines (ou même dizaines) d’euros juste pour tirer un coup… je me dis que ça n’en vaut pas vraiment le coût  –  sans mauvais jeu de mots. Que j’ai mieux à faire de mon argent. 

Enfin, je dois aussi avouer que payer pour du sexe me met un peu mal à l’aise…

Au Brésil, j’ai rencontré à plusieurs reprises (sur les apps de rencontres)   des filles qui m’ont proposé de passer un “moment sympa” ensemble, contre 50 à 100 euros. 

Certaines étaient très, très attirantes – du moins en photo. C’était vraiment tentant ! 

Deux fois, j’ai même vraiment hésité. Et si je ne l’ai pas fait, c’est surtout pour cette dernière raison : ça me met mal à l’aise de payer pour ça.  

Cela étant dit, je tiens à préciser qu’il s’agit juste de mon ressenti.

Je ne porte aucun jugement moral. 

Tant que c’est fait entre adultes consentants, il n’y a objectivement rien de mal. 

Le mec veut du sexe ; la fille veut de l’argent ; deal équitable. 

(Si en revanche ça finance un horrible réseau de trafique d’êtres humains, c’est une autre histoire…)

Et, pour être franc,je n’exclus pas de tenter l’expérience un jour ; et peut-être mêmed’y avoir recours de temps à autre. Qui sait !?

J’ai conscience que, quand j’aurai la soixantaine, ce sera devenu compliqué pour moi de séduire des jeunes femmes attirantes. Je n’aurai peut-être même plus l’énergie suffisante pour aller les rencontrer. 

À moins de renoncer à mon appétence sexuelle pour les belles jeunes femmes, allonger un billet à une sugar baby ou une escort sera probablement la seule option… 

Aussi, je comprends tout à fait que certains hommes y aient recours. 

Aujourd’hui, pour un homme “moyen” qui désire juste avoir quelques aventures, c’est peut-être devenu plus “rentable” pour lui d’avoir recours à des professionnelles, plutôt que d’aller rencontrer et séduire des femmes.  

Le calcul est simple :

Une “pro” va lui coûter quelque chose comme 200 ou 300 euros (je ne suis pas spécialiste, mais je crois que ce sont les tarifs).

Mais en contrepartie :

1) Ce sera un gain de temps énorme pour lui. 

Pas besoin d’aller arpenter les rues et/ou swiper + chatter sur les apps pendant des heures. 

Pas besoin de passer des soirées entières dans un bar ou une boîte.

Pas besoin de rencarder. 

Ce sont des dizaines, sinon des centaines d’heures de gagnées.  

2) Au moins, il est assuré d’en avoir pour son argent !

Il faut dire la vérité : séduire a un coût.

Un coût en temps, mais aussi financier. 

Il y a ce qu’on peut éventuellement dépenser pour rencontrer : son abonnement premium, l’entrée + la conso en soirée, ce genre de truc… 

Et il y a aussi, et surtout, le coût de nos rendez-vous. 

Un mec moyen va sans doute en avoir un certain nombre.

Il va devoir rencarder plusieurs filles (je doute qu’il parvienne à conclure à tous les coups), et même rencarder plusieurs fois certaines filles, dans l’espoir de conclure UNE fois. 

Et on sait ce que ça signifie : il va, la plupart du temps, payer pour lui ET pour la fille. 

Au moins deux verres (un pour elle, un pour lui) à chaque fois, sinon plus. 

Et c’est en supposant qu’il ne soit pas assez con pour inviter les gonzesses au resto…  

En fin de compte, il est tout à fait possible que, pour parvenir à séduire UNE femme, il lui faille dépenser à peu près autant, voire plus, que pour s’attacher les services d’une pro – potentiellement plus attirante, avec laquelle il prendrait davantage son pied.  

Et je donne là un scénario plutôt optimiste.

Parce qu’en vrai, il n’est pas impossible qu’il dépense cette somme là  sans même parvenir à conclure une seule fois ! 

Au moins, avec une escort, il est sûr d’aller au bout…

Malheureusement, plus les années passent et moins ça devient intéressant de passer par le “circuit traditionnel” de la séduction. 

Je précise bien : je parle pour unmec “moyen”, sans objectif à moyen ou long terme.

Un mec qui n’est pas spécialement attirant (dans la moyenne quoi !), qui ne bénéficie pas d’un statut spécialement élevé, qui n’a pas des compétences de séduction spécialement bonnes.  

Pour un mec au-dessus du lot, parce qu’il est bien plus attirant et/ou meilleur en séduction que la moyenne, c’est autre chose. Lui n’aura pas besoin d’enchaîner une kyrielle de premiers rendez-vous pour conclure !

De même : si l’objectif est de trouver une partenaire à long terme, dans ce cas ça peut valoir le coup d’investir le temps et l’argent nécessaire. 

Mais si c’est juste pour des aventures, je n’en suis pas sûr. 

Je le dis honnêtement : pour un mec “moyen”, je serais INCAPABLE d’affirmer que ça lui coûterait moins cher de faire 10 coups d’un soir avec des femmes rencontrées sur internet, dans la rue ou en soirée, que de faire 10 fois appel à une pro !

D’un point de vue purement rationnel, c’est compréhensible que certains hommes puissent préférer la prostitution à la séduction aujourd’hui ! 

Je comprends qu’un homme qui n’a pas de bonnes compétences de séduction (même si c’est en partie de sa faute), puisse faire ce choix.

Je comprends qu’un homme mal loti physiquement (un mec qui ne pourrait pas aller au delà de “5/10“, même en optimisant son attractivité), puisse faire ce choix.

Je comprends qu’un homme qui a très peu de temps libre (et pas mal d’argent), puisse faire ce choix.

Les (potentiels) avantages de la prostitution

Maintenant, je vais répondre à la question qui t’intéresse peut-être le plus : 

Est-ce que la prostitution peut être bénéfique ?

Ma réponse : ça peut l’être…

En tout cas j’y vois quelques avantages potentiels.

On le sait tous : un homme a BESOIN de rapports sexuels réguliers. 

Le sexe a maintes vertus, aussi bien sur la santé mentale que physique. 

Si on met de côté l’aspect moral (qui est propre à chacun), c’est MIEUX pour un homme d’avoir recours à la prostitution plutôt que de rester abstinent sur une longue période. 

D’autant plus si, durant cette période d’abstinence, il se gave de porno pour combler le manque !  

La prostitution, c’est objectivement plus sain que le porno ; ça reste du VRAI sexe !

Je vais le dire de manière un peu provocante : 

À choisir, mieux vaut se payer une pute qu’un abonnement à Brazzers !! 

Le gros danger du virtuel, c’est qu’il s’agit d’un substitut au réel qui finit souvent par prendre sa place si on s’y complaît un peu trop. 

L’un des exemples les plus frappants, c’est la drague online. 

Plus on drague sur internet, moins on a tendance à draguer dans la vie réelle. 

C’est tellement plus confortable… 

• Pas besoin de sortir de chez soi. 
• Pas besoin de se confronter à sa peur du rejet. 
• Pas besoin d’être spontané (on a plusieurs minutes pour réfléchir à ce qu’on va dire/répondre).   

Du coup, c’est très tentant de ne faire QUE de la drague virtuelle.   

Le problème, c’est que maintenant que ça marche beaucoup moins bien (à cause de la très, très grosse concurrence), les mecs qui n’ont dragué que derrière un écran toute leur jeunesse se retrouvent à 30, 35 ou 40 ans, avec une peur de parler aux femmes et une répartie de puceau dans la VRAIE vie !

De même, plus on a une vie sociale active dans le virtuelle (sur les réseaux sociaux, etc.), moins on a tendance à en avoir une dans la vraie vie. 

Et je dirais même plus : moins on devient CAPABLE d’avoir une vie sociale dans la vie réelle. Les réseaux sociaux et compagnie créent des attardés sociaux.  

Et c’est EXACTEMENT pareil pour sa vie sexuelle. 

Plus on a une vie sexuelle par procuration en se matant du porno, moins on a tendance à coucher avec des vraies femmes dans la vraie vie ! 

On a évidemment moins la motivation d’aller se “satisfaire” dans la vraie vie, quand on a juste à ouvrir son ordinateur et prendre son paquet de Kleenex planqué dans le tiroir de sa table de chevet.

Plusieurs études ont aussi montré qu’une consommation fréquente de porno réduisait le désir pour les femmes dans la vie réelle. 

Depuis l’arrivée des plateformes de streaming, on note notamment une forte recrudescence des problèmes d’érection chez les jeunes hommes. Et la fréquence des rapports sexuels chez les jeunes ne fait que diminuer, génération après génération, depuis la démocratisation du porno. 

(La génération Z est, de loin, celle qui a le moins de rapports sexuels, comparée aux précédentes.)  

Est-ce que ça veut dire que la prostitution est forcément une bonne chose ?

Non. Ce n’est pas ce que j’ai dit.

Ce que je dis, c’est que c’est une meilleure option que le porno ou l’abstinence totale. 

On peut ajouter aussi, parmi ses principaux avantages, qu’elle permet un accès facile et rapide au sexe. Ce qui permet, tantôt d’éviter l’abstinence “contrainte”, tantôt de gagner du temps et de l’énergie.  

On peut aussi dire que ça donne potentiellement accès à certaines femmes qu’il serait difficile, voire impossible de rencontrer et séduire. En particulier si on va sur de la prostitution haute gamme.

Cela étant dit, je n’y vois pas plus d’avantages. 

À titre personnel, je doute que la prostitution puisse réellement aider à gagner en confiance sexuelle.

Coucher avec une femme qu’on a payée, c’est différent de coucher avec une femme qu’on a séduite.

Il n’y a pas de pression de la performance ; pas de connexion émotionnelle avec sa partenaire.

Je vais être cru : la prostitution, c’est de la branlette entre les cuisses d’une femme qui te les “louent” pour quelques dizaines de minutes !

Le mec vient, paie, fait son affaire et s’en va.  

Coucher avec une femme qu’on a séduit, surtout si elle nous plaît beaucoup, c’est totalement différent. 

Donc, sauf si tu n’as pas (ou très peu) d’expérience et que tu as besoin de coucher avec quelques femmes pour te « dégourdir » un peu, ça n’aura pas une grande influence sur la manière dont tu appréhenderas tes prochains rapports sexuels avec des femmes que tu vas séduire et qui te plaisent.

C’est comme vouloir améliorer son aisance à l’approche en allant parler à des femmes qui sont payées pour être aimables et réceptives (des hôtesses, des vendeuses, ce genre de femmes). 

C’est mieux que rien, si on n’a jamais abordé ou presque… Mais ce n’est pas ce qui va dissiper ta peur de l’approche et te rendre parfaitement à l’aise pour aborder des inconnues qui, elles, peuvent se comporter comme elles le veulent avec toi – et potentiellement négativement.

Les risques

La prostitution n’a évidemment pas que des bons côtés. 

Elle peut aussi en avoir des négatifs. 

Premièrement, il ne faut pas que ce soit TROP régulier.

Se payer une fille, ça doit être comme se taper une cuite…

On peut le faire de temps en temps, pourquoi pas, si on en a envie.  

Mais si on prend une cuite TROP souvent, comme plusieurs fois par semaine, ça devient dangereux ! 

Déjà pour sa santé ; ensuite, parce qu’on risque de développer une addiction (et bon courage pour s’en défaire après).    

C’est le même principe.

Se payer une fille de temps en temps, why not !?  

Comme je l’ai dit, je ne porte aucun jugement moral à ce sujet. 

Mais si ça devient trop fréquent… 

• Déjà, ça ne sera pas génial pour ton portefeuille – sauf si tu peux largement te le permettre financièrement. 
• Ensuite, tu risques de développer une addiction (demande à DSK !). 

Deuxièmement, il ne faut SURTOUT pas que ta vie sentimentalo-sexuelle se résume à ça !

Quel message est-ce qu’on envoie à son subconscient quand les seules filles qu’on parvient à se taper, ce sont des filles qu’on DOIT payer !? 

Pas un bon message, si tu veux mon avis. 

Si ta vie sexuelle se résume à avoir recours à la prostitution (quel que soit la forme qu’elle prend), ça va probablement dégrader ton estime de soi. 

En particulier si tu es jeune, car tu n’as même pas l’excuse de la vieillesse.  

Et ce sera encore plus vrai si tu ressens de la culpabilité à chaque fois que tu as recours, comme si tu venais de faire quelque chose de mal, contraire à tes valeurs. 

Aussi, payer pour coucher ne t’offre QUE du sexe, pas d’affection !

Contrairement à ce que s’imaginent certaines féministes, qui se dessinent un tableau très noir de l’Homme dans leur esprit, la majorité d’entre nous ne ne voyons pas les femmes comme des simples objets sexuels.

Le plus souvent, on s’intéresse aussi (et surtout) aux femmes pour leur compagnie, et l’affection qu’elles ont à partager avec nous.

Si c’était juste une affaire de sexe, jamais un homme ne s’engagerait sérieusement avec une femme. Surtout avec les risques – émotionnels et financiers – qui sont encourus.  

Le problème, c’est qu’on peut difficilement aimer passer du temps et partager de l’affection avec une femme quand, pour elle, coucher et passer du temps avec nous n’est qu’une transaction professionnelle et que 500+ mecs sont déjà passés dessus. 

Pour apprécier échanger de l’affection avec une femme, il faut que son intérêt nous paraisse sincère. 

C’est la raison pour laquelle on a tendance à développer plus facilement de l’intérêt romantique pour une femme qui nous semble “pure”, plutôt que pour une « Marie-couche-toi-là », qui se fait tringler par un mec différent tous les week-ends.

Si une femme ne s’offre pas tout le temps, à n’importe qui, ça veut dire que si elle s’offre à nous, c’est que nous ne sommes PAS n’importe qui à ses yeux ! 

Le sexe nous sert, en quelque sorte, de référence symbolique. 

Si une femme couche et sort avec nous, et UNIQUEMENT avec nous, on a tendance à voir ça comme la preuve ultime qu’on est spécial à ses yeux. Surtout si on est le premier (ou presque), et le pas le dernier d’une longue liste…

L’affection qu’on partage avec elle prend davantage de valeur. 

Et le résultat, c’est qu’on se sent comblé, épanoui sentimentalement, parce qu’on a l’impression de retrouver un rapport similaire à celui qu’on entretenait avec notre mère, quand nous étions nourrissons. 

Retrouver cet “amour maternel”, c’est quelque chose que l’on désire (plus ou moins inconsciemment) autant que satisfaire notre libido, sinon plus.  

Et plus on parvient à retrouver cet “amour maternel” par le biais d’une (ou plusieurs) femme(s), plus notre estime de nous-mêmes et notre bien-être ont tendance à s’améliorer. Et vice versa. 

Le problème, tu l’auras compris, c’est qu’on est INCAPABLE de ressentir ce sentiment-là avec une femme qu’on paie pour nous offrir sa compagnie. Et ce, même si c’était une escort à qui on demanderait de se comporter comme si c’était notre copine. 

Pourquoi ? Justement parce qu’on la paie pour ça ! 

Il n’y a pas d’amour à donner ni à recevoir quand on PAIE une femme.

En somme : la prostitution peut certes nous satisfaire sexuellement, mais pas sentimentalement. 

Enfin, un problème qui peut se poser, tout du moins si on est célibataire, c’est que prendre l’habitude d’avoir recours à la prostitution peut nuire à notre motivation à rencontrer et séduire des femmes. 

On a beau dire, on a quand même BEAUCOUP plus de niaque pour rencontrer et séduire quand on s’OBLIGE à ne coucher qu’avec des femmes qu’on a séduit. 

La prostitution peut, un peu comme le porno, dissiper une partie de notre motivation et des efforts qu’on est prêt à fournir, pour séduire.

Et ça, ça peut nous enliser dans une situation où, bien que notre besoin de sexe soit régulièrement satisfait, notre besoin sentimental, lui, ne l’est jamais. Ce qui a de bonnes chances de laisser un sentiment amer de vide, et de ternir notre estime de nous-mêmes.

Voilà, ce sont les quelques avertissements que j’ai à donner concernant le recours à la prostitution.

La prostitution, why not !?, mais…

• Si c’est OCCASIONNEL. 
• Si on est aussi capable de séduire des femmes, ne serait-ce que de temps en temps.
• Si on a bien conscience que ça ne va QUE soulager sa libido pour un temps ; que ça n’apporte pas satisfaction sur le plan sentimental. 

Les types de femmes qu’on paie…

Pour compléter cette série d’e-mail, j’aimerais ajouter une toute dernière chose : c’est qu’il existe 3 types de femmes qu’on peut payer contre du sexe.  

1. La tapineuse.

Le genre qu’on trouve le soir, dans une ruelle sombre.  

L’avantage :

• C’est low cost : elle demande peu comparée aux autres, surtout si on négocie bien. 

Les inconvénients :  

• C’est généralement une junkie, porteuse d’une kyrielle d’IST/MST, avec une assez mauvaise hygiène.
• Elle fait souvent partie d’un réseau plus ou moins mafieux
• C’est (très) glaude – il vaut de la taper à la va-vite, dans un endroit miteux, ta bagnole ou la ruelle.

2. L’escort.

Avantages : 

• Plus safe (à tout point de vue). 
• Souvent (beaucoup) plus attirante.

Inconvénient : 

• (Beaucoup) plus chère – ça peut aller jusqu’à plusieurs milliers d’euros pour les plus high ticket. 

3. La sugar baby.

Cette troisième catégorie, on la connaît moins bien ici en Occident. 

Néanmoins, elle a tendance à être déjà très présente dans certains pays avec une forte population pauvre, et elle l’est de plus en plus ici aussi à mesure que les pays occidentaux s’appauvrissent .    

C’est la sugar baby. 

J’en ai déjà parlé il y a quelques années dans cet article : 

Draguer quand on est pauvre : faut-il avoir de l’argent pour séduire les filles ?

Les sugar babies ne sont pas des prostituées à proprement parler. Je dirais que ce sont plutôt de jeunes femmes qui “monétisent” les aventures et relations casuals qu’elles ont avec des hommes plus âgées, et qui sont aisés (ou prétendent l’être). 

Elles-mêmes ne considèrent pas ce qu’elles font comme de la prostitution. À leurs yeux, c’est plutôt user de leur charme, un peu comme lorsqu’elles usent de leur charme pour que les mecs leur paient des verres en boîte. 

Néanmoins, objectivement, à partir du moment où une femme accepte de coucher avec un homme à condition qu’il lui donne de l’argent, on peut considérer cela comme une forme de prostitution ! 

La seule véritable différence avec les deux catégories précédentes, c’est que : 

1. Ce n’est pas leur métier. 

La plupart des sugar babies ont un travail ou sont étudiantes. Certaines peuvent aussi être des pseudo influenceuses « mode » ou « maquillage » sur les réseaux sociaux, ou avoir un compte OnlyFans.  

Toujours est-il qu’elles considèrent leur arrangement avec leur sugar daddy comme de “l’argent de poche” pour boucler plus facilement leurs fins de mois, se payer des sorties et vacances et/ou des fringues et des des accessoires (bijoux, sac à main, etc.). Pas comme un revenu « professionnel ». 

2. Leur choix de coucher avec le mec ou pas n’est pas uniquement déterminé par l’argent. 

En général, elles sont relativement sélectives ; voire très sélectives pour certaines. En particulier les sugar babies françaises !

Bien sûr, l’argent est l’un des facteurs qui les motivent à coucher avec le mec. 

Mais si elles ne le trouvent pas suffisamment attirant physiquement, ou qu’elle le trouve needy, chiant et/ou désagréable, elles le nextent et s’en trouvent un autre. 

Comme elles croulent sous les demandes (tu serais surpris de savoir à quel point…) et qu’elles n’ont généralement besoin que d’un sugar daddy, recaler des mecs n’est pas du tout un problème pour elles. 

Laquelle choisir ? (S’il fallait faire un choix)

Sachant cela, si (et seulement si), je décidais de payer des femmes pour coucher avec moi, mon premier choix se porterait sur les sugar babies.  

La première raison, c’est que ce n’est pas tout à fait de la prostitution. En tout, pas de la prostitution conventionnelle. 

1. Ce ne sont pas des “pro”, 
2. Elle sont sélectives – il ne suffit pas de se ramener avec de l’argent ; elles font aussi leur choix en fonction de ton attractivité (physique et non-physique). 
3. On peut développer une bonne complicité avec une sugar baby ; la même qu’on pourrait avoir une sexfriend classique. C’est peut-être même possible de la convertir en sexfriend, à partir du moment où elle apprécie être avec toi et qu’elle trouve un autre sugar daddy pour lui filer du pognon. Ce qui, avec une VRAIE « pro », ne serait pas possible. 

En fin de compte, la sugar baby est davantage une sexfriend à qui on file du pognon à chaque fois qu’on la voit, plutôt qu’une pute qu’on rémunère pour un rapport sexuel.

Mon second choix (plan B) se porterait vers l’escort. 

Je ne suis pas fermé à l’idée de tester, au moins une fois, dans les années à venir. Si c’est une fille vraiment très, très attirante. 

Sinon, ce sera plutôt un plan B dans mes vieux jours, si je ne trouve pas de sugar baby.  

En revanche, je pense ne jamais avoir recours à de la prostitution low cost. 

Là encore, c’est un ressenti personnel, mais je trouve ça glaude et je pense que j’aurais trop l’impression d’exploiter la misère humaine juste pour satisfaire ma pauvre petite libido. 

Me connaissant, il y aurait de bonnes chances que je le regrette après coup, et que ça dégrade mon estime de moi-même à chaque fois. 

En plus, j’aurais trop peur de choper l’herpès génital ! 

Voilà, voilà ! 

Maintenant tu sais tout sur ce que je pense de la prostitution. 

Évidemment, c’est une opinion personnelle qui n’engage que moi. 

Libre à chacun de penser différemment.

D’ailleurs, n’hésite pas à me dire ce que tu en penses (d’accord/pas d’accord avec moi ?) et pourquoi pas me parler de tes expériences perso.  

Chrys