Leçon 3 : Comment réussir à bien aborder une fille ?

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Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.


Sénèque

La principale erreur commise pas les débutants, c'est de trop théoriser la phase d'approche.


Il s'agit de la phase la plus courte du processus (elle dure moins de 30 secondes !), mais aussi la plus analysée.


Pourtant aborder une fille est, techniquement parlant, assez simple. Les mots choisis comptent peu dans le choix d'une fille à vouloir nous parler. Lui faire comprendre qu'on veut la rencontrer suffit — à condition de paraître confiant, détâché du résultat et courtois. 


Beaucoup de débutants sont à la recherche de "l'opener qui tue" comme s'il leur fallait une incantation magique pour qu'une fille accepte de leur adresser la parole, alors qu'en vérité ce n’est qu'une phrase, composée d'une dizaine de mots...


Si tant d'hommes ressentent le besoin de savoir quoi dire à l'avance, ou vont même parfois jusqu'à analyser l'angle d'approche idéal, tout cela pour prononcer une simple phrase, c'est pour une seule raison : ils ont PEUR d'aborder. 


Et ils espèrent qu'en apprenant à faire une approche théoriquement parfaite, cette peur va disparaître.


S'il existait un sérum magique pour supprimer instantanément l'anxiété à l'approche, ils se prendraient beaucoup, beaucoup moins la tête sur cette phase !


Ce que je veux dire par là, c'est que la VRAIE difficulté dans l'approche n'est pas de savoir exactement quoi dire ou quoi faire. C'est d'affronter sa peur d'aborder une femme.

Si vous allez vers les filles avec confiance et authenticité, sans vous poser toutes ces questions, alors peu importe ce que vous dites : il y a de fortes chances que vous fassiez une bonne approche.


De plus, l'excès de théorisation a un effet vicieux. En lisant pléthore d'informations (le plus souvent inutiles) sur comment aborder, la croyance que la phase d'approche compliquée se renforce.


Résultat : plus vous lisez, plus votre peur augmente et vous paralyse !


Raison de plus pour arrêter cette masturbation mentale.  

Réalisez dès à présent que la difficulté d'aller parler aux femmes est davantage une affaire de peur (anxiété à l’approche) que de phrases toutes faites (Openers).  Ce ne sont pas les mots que les femmes vont retenir de votre approche, mais votre attitude.

Donc : soyez simple et sincère.


Et, à votre propre manière, faites-leur comprendre que vous êtes venu leur parler parce qu'elles vous plaisaient. (Les femmes aiment plaire ! C’est un compliment que vous leur faites).


Peu importe que vous fassiez cela avec une approche directe ou un commentaire situationnel. L'important c'est que le message que vous leur sous-communiquez soit celui-ci :

J’ai envie de te rencontrer !

Nous n'avons aucun contrôle sur leur réaction

Faites-vous cette faveur : arrêtez de vous mettre la pression pour obtenir des réactions positives à tous les coups !


Vous ne pourrez pas obtenir que de bonnes réactions. La qualité de l’approche n'a qu'une influence modérée sur leurs décisions. 


 – Vous pouvez faire une excellente approche et obtenir un « Désolé, mais ça ne m’intéresse pas » accompagné d’une expression faciale de rejet.


 – Vous pouvez faire une approche moyenne et obtenir une réponse dithyrambique.


Même après des centaines d'approches, peut-être des milliers, il m’arrive de me faire rapidement rejeter de temps en temps. Ça fait partie du jeu.  

Cela n'a rien à voir avec la qualité de l'approche ni avec les compétences de drague. Cela dépend de la fille — de son humeur du moment, sa personnalité, son estime d'elle-même, son rapport aux hommes, etc., etc. 

Votre boulot, en tant qu'homme, c'est d'aller vers les femmes et leur proposer de vous rencontrer. C’est tout.


Vous n'avez pas à vous soucier de leur réaction ; juste à aller proposer une rencontre.

  • Parfois elle réagira négativement. Alors vous devrez partir poliment (la règle est de ne jamais rester là où l'on n'est pas apprécié).
  • Parfois elle réagira positivement. Alors vous pourrez vous intéresser davantage à elle : échanger vos prénoms et quelques banalités, puis, si possible, récupérer son numéro.
  • Parfois, vous ne saurez pas vraiment si sa réaction est positive ou négative. Soit parce que la fille n'est pas encore suffisamment intéressée, soit parce qu'elle est polie (mais pas intéressée) ou timide (mais intéressée). Et là ce seront vos compétences qui feront la différence.

À faire :

Concentrez-vous sur une chose : faire des approches simples et sincères. Le reste viendra avec l'expérience !

À très bientôt,


Chrys

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