L'approche situationnelle

Chrys - Drague academy

Mission abordage - Jour 8.


Après les approches directes et indirectes, celle “situationnelle” est la plus populaire.

Il s’agit d’une approche “semi-directe”. C’est-à-dire qu’elle n’est pas ni tout à fait directe (on ne verbalise pas son intérêt), ni vraiment indirecte (on ne cherche pas à dissimuler son intérêt).

Au lieu de cela, on joue plutôt sur l'ambiguïté. On laisse la fille entrevoir qu’on est possiblement intéressé, tout en laissant une part de doute.

Le principe de cette approche consiste à tirer profit d’une situation ou d’un élément pour briser la glace.

Par exemple :

Si tu remarques une fille remballer un mec, tu peux aller lui adresser la parole juste après en lui disant :

“Alors, qu’est-ce qui n’a pas marché entre vous ?”

Tu utilises la situation (elle vient d'envoyer balader un mec) pour lui adresser la parole.

Autre exemple :

Si elle a un bouquin dans la main, vous pouvez lui :

“Ah, mais j'l’ai déjà lu ce bouquin. C'est dommage, le héros meurt à la fin !”  

Ici, tu utilises un élément (en l'occurrence son livre) pour briser la glace.

Évidemment, elle va comprendre que c'est une boutade et que, probablement, tu es venu la draguer...

Et dans un sens, tant mieux.

C’est mieux d’aborder avec une attitude enjouée, un peu comme si tu assumais parfaitement que ce n’était qu’un prétexte bidon pour la draguer, et que ça te fait marrer.

Si tu te prends  trop au sérieux, il y a BEAUCOUP moins de chances que la fille entre dans le jeu. Généralement elle va se contenter de répondre poliment, puis t'esquiver à la première occasion. 

C'est à double tranchant, parce que ça rend l'approche plus risquée, mais ça augmente aussi (et pas qu'un peu !)  son efficacité.

D'un côté elle peut t'envoyer balader un peu plus "directement" ; d'un autre ta démarche paraît plus "flirty" et audacieuse, ce qui la rend plus attirante.

Ensuite, une fois que tu as sorti ton opener, tu as 2 possibilités :

  1. Dans l'idéal, l'approche permet démarrer un small talk (une petite conversation), qui débouche ensuite sur une phase de rapport, où vous échangez vos prénoms, quelques questions et banalités, pour “préparer le terrain” avant demander son numéro. 
  2. Sinon, si tu ne parviens pas à lancer spontanément une conversation à la suite de ton approche, tu peux la transformer en une approche en deux temps – si, bien sûr, tu estimes que ça en vaut la peine (en fonction de la réaction initiale de la fille). 

C’est-à-dire que ton approche situationnelle va finalement faire office de prétexte indirect ; puis, faute d'avoir autre chose à dire ensuite, tu vas enchaîner en dévoilant la vraie raison pour laquelle tu es venu lui adresser la parole : tu voulais  la rencontrer.

Dans bon nombre de contextes, l'approche situationnelle (si elle est bien exécutée) est l'approche la plus efficace. Celle qui donne les meilleurs résultats.

D'ailleurs, même si tu fais une approche directe, c’est mieux de rendre la rendre en partie “situationnelle”. Je t'expliquerai comment dans une prochaine leçon.

L'inconvénient de cette approche (car il n'y a jamais que des avantages), c’est qu’elle dépend beaucoup de l’inspiration et l’humeur du moment.

Or, il y a des moments où l’on ne se sent pas spécial bavard ni d'humeur joviale. Et dans ce cas, se forcer à faire cette approche est très, très souvent contre-productif.

Mieux vaut partir sur une autre approche, comme une approche directe, qui demande moins de répartie et permet d'avoir une attitude un peu plus clame/réservée. 

 


Exercice :

On va corser un peu les défis à partir de cette semaine...

Cette fois, ce que j'aimerais que tu fasses, c'est que tu parviennes à obtenir une conversation d'au moins 3 minutes à partir d'une approche situationnelle. 

Autrement dit :

1. Tu abordes en situationnel. En utilisant l'environnement ou un élément chez la fille. 

2. Tu entames une discussion à l'issue de cette approche. Peu importe sur quoi, c'est à toi d'improviser dans le feu de l'action.

3. Tu tâches de la faire durer au moins 3 minutes. Il faut que ce soit une véritable conversation, pas un rapide échange superficiel.  

Et bien entendu, transformer ton situationnel en "approche en 2 temps" ne compte pas.