Draguer une parisienne, le cauchemar des dragueurs !


 lulucastagnette_folies

Véritable terreur sociale des dragueurs de rue dans notre hexagone, la parisienne est un morceau de choix pour tous les séducteurs (hors cas un peu différent des pubs et boites de nuits) qui ont envie de se casser les dents.
Nous parlons ici de la vraie parisienne, la pure « souche ». La catégorie ne désigne pas d’ailleurs forcément une réalité ethnique, mais l’adoption et l’intégration en soi d’un mode de vie parisien commencé en général dès la plus tendre enfance, voire l’adolescence. La parisienne peut aussi être une « banlieusarde chic » c’est-à-dire toutes ces villes proches de la capitale ayant dupliqué le culturalisme parisien. Parmi ces endroits nous avons : Neuilly sur Seine, Boulogne Billancourt, Vincennes, Versailles, etc…

Parisienne

La parisienne donc, entendu au sens de code culturel est une femme baignant dans un ghetto social impliquant l’adoption consciente ou inconsciente d’une multitude de codes formels et informels qu’elle partage au sein d’une communauté qui ne prétend pourtant pas être formalisée comme telle ! Pour être plus concret une parisienne c’est :

– Un appartement à Paris dans un quartier reconnu comme non populaire
– Un travail tendance ou branché lui apportant un salaire correct voire bon
– Toujours au courant des grandes dernières évolutions créatives tendances (en France la mode s’est toujours diffusée à partir de Paris)
– Des sapes toujours à la mode sans aucun effort.
– Jamais trop de fantaisies dans ses tenues
Une conscience pointue d’avoir un mode de vie élitiste par rapport aux autres français (complexe de supériorité qui ne se traduit pas forcément en termes d’arrogance, long sujet)
– Un agenda chargé, par la multiplication et l’alternance des sorties culturelles/loisirs/voyages
– Un individualisme poussé (la parisienne n’est pas très famille dans ses actes concrets, même si elle a parfaitement conscience de cette valeur fondamentale)
– Un féminisme rongé par son pendant masculin de volonté d’émancipation extrême
– Une conscience politique à tendance libérale-progressiste

–          Une vie creuse de sens bombardée à coup de concepts philosophiques tout aussi creux et dépressifs

–          Une tendance pour le bio et un amour impossible vers le yoga et ce qui tourne autour

–          Une ignorance active et quotidienne envers ses voisins du même immeuble

 

Liste bien sûr non complète, mais qui donne des indices sur les interactions particulières que rencontre un dragueur lorsqu’il a en face de lui une parisienne.

MissTic

Ce genre de femme offre beaucoup de difficultés à une rencontre spontanée en milieu public. Ses croyances bien établies, lui donne pas mal de préjugés sur l’intérêt d’accepter un rencart avec un homme inconnu. Elle accepte mal l’idée de perdre le contrôle d’une interaction face à un homme qui assume son statut viril. Plus encore que toutes les autres femmes, la parisienne est une hystérique en sommeil (au mieux) ou carrément active (souvent) nageant dans les eaux troubles du paradoxe, perturbant ainsi sa profonde féminité. Elle reste dans le ni, ni. Ni pute, ni soumise pour commencer par ce qui est connu ; mais également ni tout à fait femme ni masculine non plus. Ni réellement jolie et loin d’être moche aussi. Ni sexy, ni sainte on peut ajouter à ce tableau : ni authentiquement « éclairée » (ouverture d’esprit limité) et loin d’être stupide dans le même temps.

La parisienne fait dans le  blasé branché , et se complaît dans une attitude fermée face à l’élégance et au charme du dragueur. Elle se méfie de ce mâle des temps anciens, trop sûr de lui, socialement différent et trop prolétaire pour oser utiliser la rue comme espace d’expression. A l’instar du jeune mâle désœuvré d’une cité de banlieue, la parisienne enfermée dans un autre type de ghetto, éprouve une méfiance quasi viscérale de ce qui est hors de sa classe sociale.
Plus que jamais, le dragueur en face doit jouer la carte de la ruse et/ou de l’audace. Ruse : si le dragueur a une bonne aisance verbale + les codes vestimentaires reconnus par la nana + un bon prétexte social (il aborde la demoiselle pour une bonne raison) il peut réussir à entretenir une certaine illusion sur 2 ou 3 rendez-vous. Audace : à l’inverse, il peut tenter à fond la carte du mec absolument viril et fonceur, car la parisienne restant malgré tout un être sexué, peut se laisser tenter dans certain cas. Alors le dragueur expérimenté sait qu’il a une fenêtre de tir réduite, il peut coucher avec elle dans l’heure qui suit. Bien que structurellement pro-féministe, elle méprise les mecs trop patients (on n’est plus à un paradoxe près).

Une fois que le dragueur a réussit son affaire (par chance ou par quantité) il n’est pas au bout de ses peines, car la parisienne n’est en général, pas un modèle de femme  décomplexée. Son rapport au sexe manque de sensualité, et possède un côté mécanique ou trop castrateur (refus de certaine position qu’elle juge comme dégradante pour elle). Elle est au sexe, ce qu’elle est dans sa vie de tous les jours. Tout ces faits sont  bien évidemment des tendances et non des règles systématiques.

Un temps, le dragueur aura le fantasme de cette parisienne là. Plus par challenge technique, que par fantasme sexuel d’ailleurs. Une fois qu’il aura eu des aventures avec un petit nombre d’entre elles, il se cristallisera sur d’autres critères.

Voici en clip musical, l’incarnation de touts les fantasmes contradictoires d’une parisienne typique. Ecoutez bien les paroles :

À propos Tiger

6 plusieurs commentaires

  1. Sympa, moi qui passe la plupart du temps à Paris à cause du boulot ça donne vachement envie 🙁

  2. Ohhhh merci !

    Je suis arrivé à Paris il y’a deux mois pour raisons professionnelles. Je venais de Metz en Lorraine où j’ai jamais eu trop de difficultés à pouvoir approcher et développer des relations avec de jolies filles socialement insérées et physiquement mignonnes.

    Je suis arrivé à Paris en pensant que ça serait encore plus simple: beaucoup de célibataires, grande ville donc moins de complexes, et je voulais aussi jouer sur le fait que je travaille dans un secteur assez prestigieux (la finance). Il m’a pas fallu 2 semaines pour réaliser que je devais tout reprendre à zéro.
    La parisienne est déjà méfiante de nature, au max, même en lui demandant l’heure tu risques de l’effrayer. Ensuite elle veut tout maîtriser, elle est trop indépendante, et elle hésite pas à te nexter à la moindre contrariété.

    Un putain de challenge que je n’ai pour l’instant pas réussi à relever. Mais je vais m’en faire, non pas une, mais toute une brochette, les parisiennes vont savoir qui je suis !

  3. Je pense que c’est valable pour toutes les femmes avec un niveau social élevé. Avec
    Paris c’est spécial parce que c’est un grand ghetto de riches.

  4. Impressionnant ,j ai fait beaucoup de région en France. J ai toujours rencontré des filles sympa et jolies.
    Mais , la région parisienne c est pas du tout cela.Quelle tristesse. Leur parler , c est faire un attentat.
    Alors ,que l on pense que ça va être plus facile ,plus de monde donc plus de contact. c est l inverse.
    Elle veulent un mec est le garder.
    En fait , elle sont sérieuse.

  5. Hello,

    Je réagis quelques années plus tard.
    J’ai aujourd’hui 51 ans et je vis en « province », mais je suis né est ai vécu à Paris intra-muros jusqu’à mes 45 ans.

    Fils d’immigré des pays de l’Est, j’ai grandi dans un quartier autrefois « populaire », aujourd’hui haut lieu des bobos.
    Il y a un truc que j’ai vite compris, c’est que ce n’est pas en restant à trainer avec les gars du quartier dans un square que j’allais intéresser les filles qui me plaisaient. Du coup j’ai fait des études correctes et surtout j’ai pris conscience de l’importance d’être cultivé.

    Ok mes racines slaves m’ont donné un physique plutôt avantageux, mais de fil en aiguille, j’ai capté les « codes ». J’avais réussi a allier le fond et la forme. J’avais trouvé un style mi-rock mi-dandy m’allant à la perfection. Je pouvais me déhancher comme Dave Gahan sur le dancefloor, et parler d’un film de Rohmer dans la foulée…

    Résultat, entre 1994 et 2010, j’ai du coucher avec environs 350 filles/femmes. Et vous savez le plus drôle dans tout ça : la plupart se la raconte « parisienne » , mais en réalité près de la moitié venait de province.
    En fait ma soif de culture, mon esprit d’ouverture, et ma comprehension des codes m’ont permis de faire de supers rencontres et d’être sur tout un tas de guest list de soirées hype.
    J’etais arrivé au stade où j’étais le « prix », moi le fils d’immigrés ouvriers…

    Bref, le seul conseil que j’ai à ceux qui n’ont pas grandi à Paris intra-muros, c’est d’être prêt à observer, à s’adapter et comprendre les codes. Tout comme lorqu’on conduit pour la première fois dans Londres.

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